projet urbain strasbourg

Compte rendu du 21/03/08 groupe 17-18

Compte rendu du 21/03/08 groupe 17-18

Nous avons fusionné nos deux groupes, le groupe 17 avait choisi de traiter le secteur Nord, le groupe 18 le secteur Sud. En confrontant nos analyses et en se référant à l’échelle de l’agglomération, nous nous sommes rendu compte que les enjeux se recoupaient sur plusieurs thématiques.

Le développement de Strasbourg s’est fait à partir de la géographie du site, les deux zones inondables au nord et au Sud ainsi que le Rhin ont amené un premier axe structurant vers l’Ouest datant de l’époque romaine.

Par la suite des faubourgs se sont créés progressivement le long des axes de communication pour répondre à des besoins d’espaces agricoles, commerciaux et industriels.

L’agglomération strasbourgeoise est donc une sorte d’archipel composée de différents noyaux urbains. On observe donc un morcellement du territoire avec de nombreuses coupures marquées par les différents réseaux ( voirie, hydrographie). L’enjeu serait peut-être de créer une connexion entre ces différentes centralités.

Une des thématiques la plus marquante serait le renforcement du dynamisme européen de Strasbourg avec la forte présence du Rhin peu exploité, une réelle ouverture sur l’Europe pourrait s’envisager.

L’axe Nord /sud est très marqué, il serait intéressant d’établir un équilibre sur l’axe Est/Ouest, que ce soit à l’échelle de la région du Rhin Supérieur ou de la CUS.

Sur le secteur du Baggeresee cet axe de développement permettrait un désenclavement et une ouverture vers Illkirch voire vers le grand paysage.

L’eau et le paysage serait un point fort pour le développement durable.

Strasbourg est une ville étudiante et le secteur sud ; un lieu de connexion entre Illkirch et le Centre. Il regroupe un technopôle et un campus universitaire dont l’accès a été récemment facilité avec la mise en place du tram. Maintenant la question serait d’envisager une certaine perméabilité transversale depuis les méandres de l’Ill jusqu’à la frontière et le port.

Les accès piétons et les promenades sont naturellement à prévoir. Mise à part la présence du tram, aucune place n’est faite pour les piétons, il s’agit plus de zones de déplacement rapides et routiers.

Compte rendu séance du 21 mars 2008

Pour cette séance, nous nous étions intéressés à la ville de Strasbourg à plusieurs niveaux. Tout d’abord à l’échelle de l’Eurodistrict, nous avons essayé de dégager le rapport transfrontalier de la partie Nord de l’Alsace avec l’Ortenaukreis. Ensuite, une carte à l’échelle de la CUS nous permettait de remettre Strasbourg au centre de la communauté urbaine, en relation avec les autres communes. Pour finir nous avions étudié notre quartier, au Nord, afin d’en dégager les principales entités.

Suite à la correction, il nous a été conseillé de retravailler à une échelle plus grande, mettant en jeu Rotterdam et Bâle, afin de situer Strasbourg sur l’axe de la vallée du Rhin. Cela nous permettait de replacer la ville au centre du trafic de marchandises européen et d’un point de vue géographique, dans la plaine d’Alsace entre les Vosges et la Forêt Noire.

A une échelle inférieure, nous avons pu observer la présence du plateau du Kochersberg, tissu de villages dense marqué par la culture du houblon, qui se distingue de la partie Sud de la plaine d’Alsace, où les axes sont plus unidirectionnels entre Strasbourg et Bâle. Notre site de projet peut donc être lu comme la continuité de cet espace dans l’agglomération strasbourgeoise et propose ainsi une lecture particulière avec la proximité des brasseries. Il nous a également été conseillé de nous intéressé de plus près aux nouveaux projets de déplacements dans la communauté urbaine tels que la VLIO et le GCO afin d’en comprendre les conséquences à l’échelle de la ville et les nouveaux flux de circulation.

A l’échelle du quartier, nous devrions repérer les grandes entités différentes ainsi que les équipements dont il dispose. De plus la recherche des points positifs et négatifs de cette zone devrait nous permettre de dégager les enjeux principaux. Une première estimation nous a permis de remarquer que les avis concernaient des points différents même si cela allait dans l’ensemble dans le même sens. Nous devons également penser le site de projet en termes de déplacement-distance. Cela permettrait de mieux cerner les besoins du quartier au niveau des transports en communs.

Aujourd’hui, suite à cette première étude, nous pensons que les différents points à traiter seront surtout liés aux déplacements, au type d’habitat ainsi qu’aux équipements à fournir. En effet, les réseaux de transports nécessitent une réadaptation en relation avec des pôles multimodaux plus affirmés. De plus il faut apporter dans ce site un nouveau système d’habitat attractif afin de faire de ce quartier une entité plus importante face à Strasbourg. Dans ce but, il convient de faire l’inventaire du potentiel foncier. Le rapport au canal doit être revalorisé dans la logique paysagère des première et deuxième couronnes vertes. Ces éléments seront détaillés et affinés au cours de la phase d’analyse et seront sûrement agrémentés d’autres enjeux.

Compte rendu de la séance du 21 mars

La séance de ce vendredi nous a permis de faire le point quant aux différentes cartes analytiques, nécessaire à la démarche de projet.
Nous avons ainsi présenté les différents documents réalisés :

• les premiers concernaient la position de Strasbourg à l’échelle de l’ensemble du territoire transfrontalier, et à l’échelle du département du Bas-Rhin.
• des cartes avaient été effectué afin de mettre en exergue les caractéristiques géographiques du site de l’agglomération strasbourgeoise, abordant les thèmes de l’hydrographie, du relief et de la couverture végétale.
• des cartes historiques montraient l’évolution de la périphérie du XVIII e siècle au début du XX e siècle.
• des cartes mettaient en valeur les réseaux routiers et de transport en commun.

Après la correction, il a été convenu de recentrer la réflexion sur ce que les cartes doivent montrer. Ainsi, ces premiers documents devront être retravaillé afin de mettre en avant les thématiques nécessaires pour la suite du projet.
Dans ce sens, on nous a rappelé les trois grandes séquences de cette démarche : l’analyse, le diagnostic, le projet. L’analyse va alors à valoriser les qualités existantes d’un site, le diagnostic va aborder les grands enjeux concernant ce site, en d’autre terme les éléments défaillants de chaque site. Enfin, le projet va donner une réponse à ces questions soulevées.

Après cette description du déroulement de la séance de correction, intéressons nous aux éléments essentiels qui vont guider la suite de nos travaux.
Tout d’abord, ces cartes vont permettre de dégager les atouts territoriaux et géographiques de la Communauté Urbain de Strasbourg :

• à l’échelle du territoire frontalier : mise en valeur d’un axe de développement Nord-Sud, l’axe Est-Ouest, étant obstrué à l’Est par les Vosges et à l’Ouest par le Rhin.

• à l’échelle de la communauté Urbaine de Strasbourg : réflexion sur une « ceinture périphérique » continue au Sud de l’agglomération, délimité d’une part par l’Ouest d’Illkirch-Graffenstaden et de l’autre par le nord de la commune d’Ostwald.

Un arc de cercle géographique souligne en effet une continuité dans plusieurs thématiques :
• Dans la couverture végétale : Foret du Neuhof, Bois d’Illkirch-Graffenstaden, Bois d’Ostwald etc…

• Dans les cours d’eau naturel ( l’Ill ) et aménagement artificiels : étang du Baggersee, étang Gerig, étang Bahrié, canal du Rhône au Rhin etc…

• Dans le développement historique : les bourgs de cette couronne sud se sont tous développés au XIXème siècle.

L’ensemble de cette ceinture périphérique est donc à prendre en compte pour la suite du projet.
Un deuxième type de réflexion peut commencer à être menée, à savoir celles concernant le secteur même du lac du Baggersee, en abordant les thématiques des typologies de bâtis, de la hiérarchie des voies etc…
Il est nécessaire dans le projet de fixer des priorités d’intervention.

compte rendu du 21mars 2008

Le choix du site

Nous nous sommes intéressés au secteur nord pour son caractère rural, son potentiel agricole et ses tissus urbains variés (habitats ouvriers, industries…). Ce secteur aux portes de la ville possède de nombreuses qualités. La formation de noyaux de village situés de part et d’autre des deux routes anciennes, confère une histoire forte à ce secteur. De plus, nous nous trouvons à la fois à la campagne et à la ville ; le grand espace agricole est à valoriser, à regarder, c’est « un vide » plein de qualités naturelles ! On observe des connexions avec le centre de Strasbourg ; de nombreuses infrastructures de transports en commun (voie ferrée, bus et  tramway) sont déjà en place. En revanche, on peut noter un manque de communication entre les différents quartiers tel que le centre historique et les grands ensembles.

 

A l’échelle de la région

Infrastructures : la ville de Strasbourg est reliée au Sud à Colmar Mulhouse Lyon… par la nationale N83. Il existe aussi un point de passage vers l’Est pour rejoindre Kehl, et atteindre l’autoroute A5 vers Offenburg, Fribourg, Stuttgart, Bâle, Zurich, Munich ou vers le nord en direction de Karlsruhe, Mannheim, Francfort…A l’ouest l’autoroute A4 permet de rejoindre Metz, Sarrebruck, Paris… Le TGV vient renforcer ces infrastructures ralliant Strasbourg à Paris en 3H20. On constate que Strasbourg s’est toujours plus développée dans un axe nord/sud, plutôt qu’est/ouest. On remarque aussi un doublement de l’autoroute de part et d’autre du Rhin ; cela peut s’expliquer par le relief.

Paysage : Nous sommes dans une zone sismique entre deux moyennes montagnes de 500m à 1400m, les Vosges à l’ouest et la forêt noire à l’est. Cette vallée, orientée nord/sud, a été creusée par le Rhin. Le fleuve a crée une frontière politique majeure depuis des décennies. Aujourd’hui grâce à l’Europe, la ville tend à développer des relations est/ouest ; on peut donner comme exemple la passerelle et le Jardin des Deux Rives qui permettent d’atteindre la ville de Kehl en Allemagne.

 

 

A l’échelle de

la CUS

Les spécificités de Strasbourg : son emprise sur un secteur plat à l’identité forte (cathédrale, typologie de la maison alsacienne…), « les pénétrantes végétales », la forte présence de l’eau (l’Ill), la promiscuité avec le Rhin et non autour du Rhin, les transports en commun très développés ainsi que les itinéraires de déplacements en site propre (tramway, pistes cyclables, espaces de promenade…), le réseau routier et ferroviaire en étoile.

Les sites de projet : différents et complémentaires qui tendent à offrir une vie agréable en milieu urbain. Un secteur de faubourgs à caractère ruraux et empreints d’une histoire forte au nord, un tissu plus urbain et plus dense au centre, et une zone plus découpée / sectorisée au sud avec un plan d’eau très attractif mais où « tout est à faire ».

 

Pour tous ces sites, l’objectif est d’apporter de la mixité, de la « vie », des espaces publics de meilleur qualité (végétation, places, activités, chemins de promenade…), de nouvelles solutions de déplacement individuels et des connections au réseau général près existant de transport en commun ( tramway, TER, TGV).

 

 

A l’échelle du secteur Nord

La desserte se fait bien ; la voie de contournement en projet prévoit de s’arrêter à l’ouest du secteur (dans la zone E 3), les voies ferrées à caractère régionales relient le quartier à Reichstett, Drusenheim, Seltz, vers le nord et plus au sud à Strasbourg centre et à Kehl via le quartier du Neudorf. Les voies de triage des trains internationaux, ainsi que les entrepôts de réparation, ont une grande emprise et offre de l’emploi au cœur du secteur. Il s’ajoute la présence d’une brasserie qui valorise l’activité du quartier. Quelques sectorisations sont à noter : secteur pavillonnaire et industriel, grands ensembles, quartier d’habitats ouvrier. Sur la route de Brumath trois noyaux villageois se sont installés au lieu d’affleurement de l’eau ; aujourd’hui ils forment un tissu de faubourgs dense et riche.

« La ville » se ressent intensément par la proximité, avec la gare, la place de l’étoile, le parlement européen…On se sent aussi dans « la nature », « la campagne » : terres cultivées au centre du secteur, canal de

la Marne

au Rhin, étangs et forêt de

la Robertsau

au nord est. Les relations visuelles avec les Vosges et la forêt noire accentuent la sensation d’être dans un espace rural en ville.

 

Poursuite du travail

Continuer les recherches sur la situation de Strasbourg dans son contexte géopolitique, de capitale européenne. Consulter le livre blanc transfrontalier, le SCOTERS.

Pour le projet

Imaginer une continuité de promenades par « la ceinture verte » strasbourgeoise jusqu’au bois de

la Robertsau

, formant ainsi une sorte de « banane verte » au nord. Valoriser les espaces naturels en conservant et en créant des « pénétrantes vertes » dans le tissu urbain.

Regarder les projets de

la CUS

et en particulier la voie de contournement ouest, repérer les lignes de desserte des transports en site propre : tramway, pistes cyclables, voies ferrées... Observer si la situation du terrain agricole enclavé peut se retrouver dans d’autres secteurs périphériques de Strasbourg. Réfléchir et rechercher des références sur la possibilité de mettre en place un espace commun de nature sur les terrains cultivés. Quelle est la valeur d’un champ pour le cultivateur, pour les habitants pour les strasbourgeois? Où s’arrête l’urbanisation? Doit-on construire au détriment des espaces agricoles ou naturels? Travailler sur l’entrée de la ville, qui risque d’être transformée par la nouvelle voie de contournement.

 

Compte rendu de la scéance du 21/03/2008: groupe 6

Afin d’arrêter la consommation sans modération du foncier, la ville de demain doit répondre à une hypothétique notion de ville verticale. En ce sens, il est nécessaire de savoir que le tissu urbain de toute ville se compose par des voies, des parcelles ainsi que des bâtiments. Ces ingrédients sont par conséquent des bases fondamentales du projet urbain. En somme, le schéma directeur de secteur constitue un fragment de ville fabriquée laissant place à une possible appropriation spontanée.

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Strasbourg est une ville qui s’inscrit dans la « banane bleue » en d’autres termes, la ville à un impact à l’échelle européenne. Ce facteur d’attractivité à des conséquences directes sur le développement de l’économie, de la démographie et des transports et des conséquences indirectes sur la politique d’aménagement de la ville au niveau patrimonial, culturel et touristique.

D’autre part, la géographie et l’histoire du bassin rhénan et plus particuliérement de Strasbourg, permet la constitution d’une analyse permettant de dégager des enjeux primordiaux et nécessaires au projet. 

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Le Secteur sud du Baggersee, est un secteur suburbain fragmenté, ayant un paysage remarquable à l’échelle de l’agglomération. Cependant aucun projet d’ensemble existe, cela se traduit par une urbanisation non maitrisée du secteur (pavillonnaires, logements des années 70, zone commerciale,…) malgré la présence du tramway. Il est donc nécessaire de pallier à ce problème en apportant une identité forte au site .

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Constats et enjeux à l'échelle de la région et de l'agglomération:

· La topographie est une caractéristique qui favorise les relations Nord/Sud (vallée du Rhin) au détriment des relations Est/Ouest.

· Envisager la destruction de digues contraignant le Rhin de manière à éviter les problèmes d’inondations en aval et revenir à des systèmes agricoles plus appropriés.

· Réapproprier le Rhin à la communauté urbaine pour accroitre la qualité paysagère en déplaçant l’industrie portuaire.

· Comprendre l’importance du rapport de la ville à l’eau et les différentes façons de gérer ce phénomène.

· Liaison Rhin-Rhône : dynamique économique

· Une ville bien desservie (TER, TGV, Rhin, aéroport,…).

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Constats et enjeux à l'échelle du secteur du Baggersee:

· Prendre en compte la grande qualité paysagère du site

·  Rattacher le secteur au village d'Illkirch

· Développer des axes de circulations sur l'axe transversal est-ouest

· Création d’un système intermodal  « voiture-tram-train »

·  La facilité d’accès permet d’envisager l’implatation d’un équipement public d’envergure

·  Districts, zones monofonctionnelles qui entretiennent peu de relations entre elles

·  Chercher les vides exploitables dans le secteur et les espaces à requalifier afin d’intensifier plutôt que d’étaler.

·  Baggersee, un futur secteur de qualité et de mixité sans pour autant en faire un pôle de centralité.

· Briser la polarité du centre commercial en créant une nouvelle polarité durable et mixte

· Envisager un boulevard urbain en lieu et place de l’autoroute existante

· Limites ?

 

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Objectifs:

·  Réaliser un synopsis

·  Finalisation des cartes d’analyses de la situation de strasbourg dans l’europe et le bassin rhénan.

· Composer sur un équilibre de transport et non sur une vision d’eradication de la voiture 

· Evaluer les besoins en faisant des constats de l’état actuel

· Inventorier et définir tout les éléments constituant du site (tissus, végétation, équipements…) et hiérarchisation en différents secteurs

· Localiser les espaces à valoriser, densifier, préserver.

·  Approfondir à l’aide de croquis les intentions premières d’aménagement du secteur

· Effectuer des recherches de modèles et de références dans d’autres villes.

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Questions:

- Strasbourg dans une logique d’archipels, est-ce le cas pour le site Sud ?

- Pourquoi le quartier de la Meinau constitue t-il une enclave sociale ?

- L’étalement urbain est-il la résultante de la proximité de l’autoroute ?

- Ou est la place du piéton dans notre société où tout est conçu pour la voiture ?

compte rendu de la séance du 21mars08

L’entretien de vendredi a permis de nous conforter dans le choix de notre site et de nous poser des questions que nous avions encore guère abordées : que doit devenir ce site ? Que voulons-nous en faire ? Qu’est-ce qu’éveille en nous la ville de Strasbourg ? Tant de questions auxquelles nous avons essayé de répondre et qui permettront de nous orienter dans notre projet urbain.

L’agglomération Strasbourgeoise

Nous avons essayé d’énumérer en quatre points ce qu’évoque, pour nous, cette ville :

·         Une ville archipel (point fort que nous voulons absolument conserver dans la réalisation du futur projet) qui s’est développé autour de routes existantes, laissant ainsi les cours d’eau qui mènent à cette ville libres. Néanmoins, ce développement ne s’est pas fait au détriment de la ceinture verte.

                                                                                 

·         Qualité paysagère importante : Strasbourg se développe à l’intérieur de deux ceintures vertes et possède un fort rapport à l’eau.

                                                                           

·         Inscription dans le schéma rhénan.

·         Regroupement d’activités tant traditionnelles que High-tech.

Puis, nous avons réfléchi à ce que représente Strasbourg à l’échelle européenne. Effectivement, Strasbourg est-elle une ville qui doit sa réputation à sa situation ou bien au fait qu’elle possède des institutions européennes? Quelles relations entretient-elle avec les autres villes ? Sont-elles concurrentes? Liées?

Le site

·         Le Baggersee, dont les routes délimitent des activités, doit-il recevoir lui aussi un institut à échelle européenne, ou bien doit-il recevoir des équipements urbains ?

·         Ceci entraîne la question de la centralité. Car, si l’on rattache à ce lieu des équipements de grande importance, le Baggersee deviendra un pôle conséquent dans l’agglomération strasbourgeoise. Cette centralité concerne aussi le centre commercial. Nous avons remarqué, malgré les problèmes qu’il pose à une échelle urbaine, qu’il est situé à un emplacement stratégique : au croisement de deux rues très importantes, ce qui fait de ce site un carrefour majeur. Cela crée une réelle polarité, tandis que l’étang ne possède qu’une faible qualité paysagère (du à l’emplacement de cette « boite à chaussure » créant une cassure dans le paysage au Nord-Ouest).

                                                               

                                                                               

                                    

·         Le problème des transports pour le site du Baggersee se pose aussi. Effectivement, nous devons réfléchir à différentes échelles à la mobilité. La question du tram-train, de la Voie de Liaison Intercommunale Ouest, et du Grand Contournement Ouest est très importante d’autant plus que le Baggersee est sur le seul réseau Nord-Sud de Strasbourg.

Les enjeux futurs du projet

               

Il s’agit donc à ce stade de poser les grands traits de l’intervention :

·         Conserver une qualité paysagère et la renforcer par endroit (notamment avec l’autoroute qui borde le secteur du Baggersee).

·         Créer une vraie mixité (habitat, commerces, espaces publics) et se poser la question du centre commercial Auchan : réintégrer du tissu urbain ? Doit-il être déplacé ? Réinterprété ?

·         Intégrer une nouvelle logique de transports : transports doux associés aux transports en communs tout en étant liés plus fortement au centre

·         Instaurer des espaces de grandes envergures afin de créer un ensemble urbain cohérent et des espaces de rencontre.

·         Redonner un nouvel élan à certains quartiers comme la plaine des Bouchers, en y intégrant de nouvelles fonctions, autres que l’industrie (rupture de cette zone planifiée).

·         Prendre en compte les qualités architecturales et patrimoniales présentes (par exemple : les rails desservant les différentes usines).

Objectifs

Pour la semaine prochaine nous devons :

·         Localiser l’étendu du projet sur carte,

·         Prendre en compte les enjeux futurs déjà établis grâce au SCOTT,

·         Consulter le livre Blanc,

·         Réfléchir le site en termes de temps de déplacements,

·         Prendre en compte l’image du site en tant que périphérie de ville : quelle valeur lui donner ?

Compte-rendu de la séance du 21 mars

Groupe 10 (Davini – Gérard – Letrud – Levé)

Discussion/correction:

Pour se préparer à la séance de projet urbain, nous avons rassemblé quelques cartes dans la documentation de base fournie qui nous ont semblé pertinentes quant à l’étude du secteur nord. Ensuite, nous avons produit des cartes thématiques qui inventorient les divers composants du secteur.

 

_ l’agglomération

Nous avons situé le secteur à l’échelle de la Communauté Urbaine de Strasbourg au travers d’une carte mettant en évidence les grandes infrastructures qui desservent la ville. Nous avons constaté que Strasbourg est fortement liée au réseau des transports, aussi bien au niveau national qu’international : TGV, autoroutes, aéroport. De plus, le maillage interne de la ville sera renforcé par la future VLIO (Voie de Liaison Intercommunale Ouest), dont une extrémité aboutit à la limite ouest de Bischheim, sur la route de Brumath. Nous allons également approfondir l’emplacement et l’impact du projet de contournement autoroutier de l’agglomération qui remplacera à terme le tronçon de l’A 35 qui passe à proximité du centre-ville.

La carte de la ceinture des forts met en évidence la situation du secteur nord en tant que à la fois périphérie du centre de Strasbourg, délimité par la ceinture verte, et partie intégrante de la Ville. Cette ceinture des forts symbolise donc la limite entre le tissu urbain et rural. Il faudra réfléchir au rôle de cette zone en périphérie et à ses liens avec la ville d’une part et le début de la campagne d’autre part.

 

_ l’histoire

La Minute de l’Etat Major de 1850 est la seule carte que nous avons trouvée qui fournit une base pour des hypothèses de l’évolution morphologique des communes du secteur nord. En effet, à cette époque, les deux axes principaux (les routes de Brumath à l’ouest et de Bischwiller à l’est) étaient tracés mais les noyaux villageois se sont implantés uniquement sur la route de Bischwiller. M. Verdier nous a expliqué les raisons géographiques de cette implantation. Nous avons par ailleurs émis des hypothèses quant au déplacement des activités de la route de Bischwiller à celle de Brumath.

 

_ les déplacements

En traçant les lignes de bus, de tram, les voies ferrées et les pistes cyclables, nous nous sommes rendus compte d’un contraste : le centre-ville de Strasbourg bénéficie d’un maillage de transports en commun dense qui ne se prolonge pas toujours de façon continue et logique dans le secteur nord. La ligne de tram ne dessert pas la grande population des noyaux villageois mais longe la limite est des communes. Aucun moyen de transport en commun ne traverse la poche agricole, ce qui rend le recours à l’automobile incontournable. Nous pourrons aussi réfléchir au type de transport adapté à la VLIO. Il faudra aussi exploiter le potentiel de la gare de Bischheim en la rendant accessible.

_ le tissu

Le secteur nord comporte plusieurs typologies de bâti. D’un côté, les noyaux villageois présentent un tissu mixte qui imbrique l’habitat et l’activité (brasseries, artisanat, commerces de proximité, …). De l’autre côté, la route de Brumath a connu un développement en zonage : groupement d’habitat social au sud, zone d’activités le long de l’autoroute, habitat collectif en lisière de la poche agricole. Pour faire fonctionner cet espace de tissus juxtaposés, il faudrait réinsérer les activités du quotidien afin de créer une certaine autonomie et de minimiser les déplacements. En parallèle des cœurs de village pittoresques sur la route de Bischwiller, divers types de centralité sont à identifier et à souligner à l’ouest du secteur.

_ le paysage

La particularité du secteur nord est la présence d’une poche agricole en pleine agglomération. Cela crée un enjeu essentiel à mettre en relation avec les zones agricoles environnantes. Le secteur est également bordé de plusieurs cours d’eau qui sont peu mis en valeur alors que leurs potentialités en tant qu’espaces verts publics sont d’autant plus considérables que les communes n’en comptent que très peu dans l’état actuel. Les jardins familiaux constituent un enjeu important aussi bien pour le secteur que pour l’agglomération, puisque la demande de la part de la population est très forte. Ces jardins sont par ailleurs créateurs de liens sociaux. La limite de la poche agricole présente de nombreuses possibilités quant au développement de ces composants paysagers.

 

 

 

Poursuite du travail

 

Voici quelques éléments que nous retenons de cette séance pour mener à bien l’étude du secteur nord :

 

- inclure les éléments géographiques sur la carte historique : importance du plateau fertile pour la culture du houblon, d’où la concentration de brasseries dans le secteur

 

- mettre en évidence la situation de grand territoire périphérique et ses enjeux de densité, de transition

 

- étendre la considération de la ville de Strasbourg à des échelles plus grandes : la Dorsale Européenne, le bassin alsacien, la C.U.S. élargie

 

- repérer les équipements et centralités par rapport à ceux de la ville

 

- réaliser concrètement trois cartes spécifiques au niveau du secteur : les points forts, les points faibles et les projets en cours

 

Compte rendu séance du 21 mars 2008

Groupe 22 (Baty.A, Dubois, Leclerc, Zilliox)

Remarques générales sur les prestations :

- Nécessité de thématiser les représentations graphiques et le discours prononcé.

- Porter une attention particulière aux titres et au vocabulaire employé. Les termes urbanistiques renvoient à des dispositions spatiales bien précises.

- Rendre compte et maîtriser la géographie du site par le biais de coupes et d’études des cartes topographiques IGN.

- Définir et comprendre comment fonctionne un tissu mixte.

- S’appuyer sur l’étude historique de Strasbourg pour comprendre la physionomie actuelle de la ville.

- Inventorier les grands évènements touristiques se déroulant dans les secteurs du Neuhof.

Strasbourg à l’échelle territoriale et extraterritoriale :

- Identifier les liens qui relient Strasbourg à l’Allemagne. Se demander quelles sont les alliances possibles avec de grandes villes proches (Stuttgart et peut être aussi Bâle) Mesurer l’espace temps et les zones d’influences des grandes agglomérations proches.

- Strasbourg et son pôle étudiant rayonne à plusieurs centaines de kilomètres à la ronde et offre une part importante de population étudiante et étrangère. Les institutions européennes assurent également un rayonnement diplomatique à l’échelle européenne. Est-ce que cette population étudiante est bien reçue, logée ? Où en est-elle ? Pour cela, il faut comparer les données de la ville de Strasbourg avec celles d’autres grandes villes françaises.

- Identifier les richesses du territoire alsacien (culture viticole, tourisme, agriculture, brasseries…). Que produit le territoire alsacien ? Comment fonctionne son économie ? Comment valoriser cet aspect de Strasbourg ? Ce sont des données importantes à saisir.

Le quartier du Neudorf dans l’agglomération strasbourgeoise

 

- Saisir l’identité du quartier : quelle est son histoire, ses traditions, ses axes de développement dans le temps, bref, saisir la mémoire du lieu. Des éléments comme les jardins ouvriers sont à préserver et à valoriser.

- Comprendre l’économie du quartier : quelles sont les activités présentes ? Le quartier est-il sous-équipé ? Le but est d’évaluer les besoins en logements, en équipements, en activités…

- Rendre compte de la population qui vit dans ce quartier : quel est le nombre d’habitants ? La part de population dans chaque tranche d’âge ? Quelle est la demande en logement ?

- Restituer le quartier dans l’agglomération. Neudorf est un quartier en articulation avec le centre ancien au Nord, tissu compact, structuré, historique, et au Sud, la périphérie proche composée de collages de zones monofonctionnelles.

Réflexions de projets :

- Nécessité de désenclaver le quartier au sud (la voie ferrée est une barrière délimitant le sud du quartier). Le front Sud du quartier est matière à réfléchir.

- Il faut penser au maillage du territoire, la façon dont celui-ci peut s’étendre, se développer. Quels sont les axes structurants qui peuvent servir de base et supporter le développement du quartier au Sud. Quelles sont les centralités de ce quartier ?

- La ceinture verte est un élément fort : elle représente un espace vert majeur proche du centre historique de Strasbourg. Un diagnostic précis est nécessaire afin d’établir un état des lieux précis de cet espace (la ceinture verte est peu à peu consommée par des équipements). Il faut se positionner quant au choix de l’urbaniser ou de la préserver.

- Quel est le devenir de la cité des Ampères ? Il semble nécessaire de recréer un maillage urbain cohérent à la manière des renouvellements urbains des grands ensembles qui s’opèrent actuellement. Prendre position sur le développement de ce quartier.

- Il faut aussi montrer quelle est notre vision de la ville future idéale. On préparera de même le terrain pour une urbanisation future en cohésion avec le reste de la ville.

- Le but premier est avant tout d’assurer une équité sociale entre tous les habitants du Neudorf. Il est nécessaire de s’interroger sur la portée humaniste de l’urbanisme qui s’attache à créer un cadre de vie agréable et sans distinction.

Compte-rendu séance du 21 Mars 2008

A la suite de la correction effectuée le vendredi 21 mars, nous avons dégagé plusieurs points importants, en rapport avec notre travail accompli durant la semaine. Il nous est donc essentiel de disposer d’une codification graphique cohérente entre nos différentes cartes, tout en respectant les couleurs d’usages. Dans les modifications à apporter sur nos cartes, certaines d’entre elles sont trop schématique, il y a donc des informations qu’il ne faut pas synthétiser, de plus elles n’apportent pas les précisions nécessaires pour la compréhension des enjeux. Le point également important à traiter est de réaliser des cartes qui traduisent les enjeux de la ville. Il faut montrer que Strasbourg est un endroit stratégique en plus d’être le cœur de l’Europe, avec un véritable potentiel au niveau du transit des échanges avec une ouverture vers l’Est et l’Allemagne. En plus des enjeux propres à la ville, il nous faut établir les enjeux à l’échelle de l’Euro district en définissant clairement le terme ; comme étant un consensus de communs tris nationaux permettant de donner des impulsions à toutes les villes. Il y a un intérêt commun à ces villes, car une politique commune est instaurée avec des espaces de dialogue. En plus des enjeux propres à l’Euro district, il nous faut également établir les enjeux à une échelle plus petite, celle du SCOTERS. Le SCOTERS quand à lui n’a pas de levier politique contrairement à l’Euro district mais met en jeu certaine des grandes orientations comme les infrastructures. Il y a donc une véritable recherche à effectuer sur la définition, les enjeux, le rôle de chaque type d’échelle ; l’Euro district, le SCOTERS, la CUS. Concernant notre travail cartographique, il nous faut établir des titres qui fassent émerger une idée forte, permettant ainsi d’accéder à la ligne directrice à suivre. Il nous faut donc avoir un schéma directeur plutôt que des éléments descriptifs, tout en répondant aux enjeux.

A la suite de cette correction, nous avons présenté les ébauches de projets et il a été évident pour nous que le tramway était un catalyseur pour cette zone du Baggersee et les activités présentes sont des quasi-infrastructures avec une véritable recherche vers un développement durable. Le centre commercial Auchan est installé sur une véritable plate-forme. Dans notre idée de projet, il était question de réduire le centre commercial, mais après réflexion cette idée reste à revoir. La zone industrielle semble être plu intéressante, pour la libération des quelques espaces libre. Il faut également penser sur le long et moyen termes par rapport notamment à la restructuration futur du centre commercial Auchan, pour un usage qui réponde à une condition urbaine et qui ne nie pas son environnement, il ne faut donc pas le supprimer car il est indispensable pour le voisinage mais il nous faut le repenser en rapport avec le lac à l’arrière. La grande question que nous nous sommes posés concerne le quartier, et la nécessité ou pas de l’inscrire dans une centralité avec des grands équipements, des logements sociaux, des zones d’activités. Est-il nécessaire de créer cette polarité, ce nouveau centre de ville ? C’est pour cela qu’il nous le mesurer.

Compte Rendu du 21/03

COMPTE-RENDU DE LA SEANCE DU 21.03.08

 

 I. Echange avec l’enseignant :

 
 Le choix du secteur étant à présent réalisé, nous avons fait le point avec l’enseignant, sur les exigences du rendu de la phase 1, ainsi que sur notre approche du secteur du Baggersee.

 En effet, il est capital dans un premier temps, de bien situer et comprendre le statut de la ville de Strasbourg aux échelles de la région et de la CUS, avec par exemple le fait qu’Illkirch soit une commune importante du sud de Strasbourg, avec une géographie bien particulière et une politique actuelle amenant des changements au niveau des espaces publics dans une orientation particulière. En discutant de notre manière d’aborder ce point, nous avons compris la différence qu’il existe entre constat et analyse :

- le constat est un état des lieux, qui peut, par ailleurs, être très approfondi et précis.

- l’analyse est une mise en relation des éléments constatés ; elle permet de connaître les liens et les influences que les différents facteurs peuvent avoir les uns sur les autres.

 En l’occurrence, notre cartographie à ces deux échelles ne relevant que du constat, il nous faut à présent mettre en corrélation nos observations, et ce, en choisissant deux à trois thèmes majeurs, qui pourront nous aider dans le traitement du secteur.

 
 A l’échelle du secteur, nous avons déjà mis en évidence un phénomène de zoning, qui se matérialise par une mosaïque de plages de couleurs sur la carte. Nous avons noté qu’il n’est pas indispensable de faire une « pixellisation » de la carte afin de tout montrer, car ces anecdotes ne seraient probablement pas visibles lors de la présentation projetée. Ce zoning délimité de part et d’autres est réparti en zones monofonctionnelles qui n’entretiennent que peu de relations entre elles, il faudra donc le compenser, l’améliorer et le modifier afin d’en faire un des éléments du projet.

 
 Dans le but de connaître précisément le travail à fournir et de diriger notre avancement, il est recommandé d’établir le plus tôt possible, le synopsis général de l’étude, à savoir les thèmes et sous-thèmes abordés sur les différentes planches de rendu afin de compléter l’esquisse en cours du rendu.

 

 II. Eléments retenus pour la suite du travail

 

 Il est important de fixer des priorités dans le réaménagement du secteur.

- L’élément majeur du constat-analyse, que nous avons retenu pour le secteur du Baggersee réside dans le zonage, qui éloigne les lieux de travail, des lieux de résidence, et qui promeut la culture de l’automobile, ne serait-ce que pour utiliser les centres commerciaux à proximité.

- La topographie est une donne importante dans le zoning, il faudra donc inverser la tendance et transformer cet élément en point fort en utilisant cet atout à bon escient avec par exemple la vallée du Rhin plutôt favorable aux relations Nord/Sud en occultant dans un premier lieu les grandes relations Est/Ouest.

- Un autre élément à traiter relève de la relation du secteur avec Illkirch. Comment rendre ces deux secteurs complémentaires et non complètement indépendants l’un de l’autre ?

- Egalement après observation, on remarque le manque de pôle de centralité, ce qui est donc à développer. Avec cela il faut prendre en compte le fait que par le futur, notre projet ne doit pas être remis en cause si un projet, comme la construction d’habitats sociaux, doit se construire dans les environs immédiats.

- Il faudra donc renouveler la ville sur elle-même et également obtenir de la mixité afin de passer de statut de proximité intéressante à des relations favorables et durables.

 
 Une hiérarchie reste à établir dans notre diagnostic et de nouveaux éléments s’ajouteront à la liste, en approfondissant le travail sur le secteur.