projet urbain strasbourg

Compte-rendu de la séance du 11/04/08

L’affichage de l’ensemble des documents de travail réalisés sur calque nous a permis de clarifier certaines étapes du projet. Mais cette séance nous a avant tout obligés à expliciter notre propre vision de la ville. Nous nous sommes aperçus de l’importance d’affirmer notre idée de la ville pour pouvoir proposer un projet cohérent.

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EXPLICITER…

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            Lors de cette séance nous avons énoncé plusieurs grandes idées qui nous permettrons de structurer notre propos sur le Baggersee.

Densification le long de l’axe historique de la Route des Vins (Av. de Colmar), dans une logique « traditionnelle » de développement des villes.

Création d’un lieu, là où il n’y a qu’un carrefour (av. de Colmar-D468).

Proposer du logement.

Reconversion du quartier industriel de la Plaine des Bouchers en quartier multifonctionnel combinant habitat et activités.

Renforcement de la trame paysagère est-ouest : alternance de bâti et d’espaces naturels.

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FORMALISER…

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Pour cette séance nous avions réalisé trois cartes majeures : la première était un état des lieux du Baggersee, la deuxième une première phase de projet, la troisième une vision à plus long terme du développement possible du quartier.

Lors de la correction nous avons compris que notre vision à plus long terme du Baggersee est l’ambition la plus crédible, bien qu’au début elle nous soit apparue un peu « folle ». En effet ce projet à plus long terme tient compte des observations que nous avons faites de manière globale sur le Baggersee (mono-fonctionnalité, réseau viaire incohérent, présence d’axes historiques, encombrement du carrefour av. de Colmar-D468, densité faible).

Ainsi, notre volonté de travailler sur la Plaine des Bouchers ne s’expliquait réellement que par la transformation de l’autoroute en boulevard, que nous n’avions prévue qu’à la deuxième phase de développement. De la même manière, la constitution d’une place sur le carrefour av. de Colmar-D468 ne trouvait son sens que dans la disparition totale de l’hypermarché.

Conscient que « tout ne se ferait pas en un jour », nous avons compris qu’il est nécessaire d’expliquer notre projet sur le Baggersee de manière globale, afin que toutes les transformations que nous voudrions apporter trouvent leur sens les unes par rapport aux autres.

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Il nous faut donc produire des documents qui rendent compte de la cohérence du projet sur l’ensemble du territoire considéré.

Compte Rendu de la Séance du 11.IV.2008

La dernière séance nous a permis de nous rendre compte de certaines lacunes dans notre travail. Il nous est en fait apparu que nous avions trop avancé dans les propositions d’aménagement, plus attribuées à la phase 2, alors que la phase d’analyse et les enjeux n’étaient pas encore bien définis.

Une fois encore, nous n’avons pas su nous concentrer uniquement sur une étape de réflexion à la fois. Il aurait été en fait judicieux de mettre nos idées sur papier, afin de dégager de nos observations et de ce qui nous a motivé à choisir le Neudorf (ceinture verte, enjeux d’enclavement), les enjeux réellement pertinents que ce soit à l’échelle de la CUS ou à l’échelle du secteur. Il est également nécessaire que nos enjeux pour le secteur soient cohérents avec les orientations du projet d’aménagement et de développement durable défendues par la CUS.

Concernant nos motivations dans le choix du site, il convient de dégager un titre, une problématique, montrant notre intérêt pour le quartier, ainsi qu’une amorce des enjeux qui nous semblent essentiels au projet. Nous nous sommes d’abord mis d’accord sur « La ceinture verte, interface urbaine », puis sur « Vers une meilleure qualité de vie…Une ville homogène dans sa diversité ». Ces titres expriment notre ambition de créer des connexions entre le secteur du Neudorf et les quartiers qui l’entourent par le biais d’une ceinture verte revalorisée, retrouvée. Il s’agit en fait d’un travail sur les limites.

Il nous faut créer des polarités, redonner à la ceinture verte une vraie consistance d’espace vert, valoriser les cours d’eau,… pour répondre à notre problématique. Pour répondre à la question des limites du secteur, il nous faut également considérer l’axe majeur Est-Ouest, élément structurant au même titre que la ceinture verte, posant les enjeux liés au rayonnement de la ville à l’échelle régionale, rhénane et européenne, et des pôles de développement.

D’autre part, d’autres éléments structurants déterminés à l’échelle de la CUS entrent en ligne de compte à l’échelle du secteur : les centralités de quartier et le logement.

Tous ces éléments structurants déterminent les enjeux du projet de la CUS et a fortiori ceux de notre secteur.

Lors de la dernière séance, nous avons également pu avancer sur les réponses aux problématiques, les objectifs et les moyens d’action aux différentes échelles du secteur et des sous-secteurs, avec pour certains sous-secteurs un avancement proche de la phase 2. Cependant, nos sous-secteurs sont clairement identifiés, en accord avec les lignes directrices que nous nous sommes fixées et que l’on retrouve avec la CUS, le SCOTER et la région, avec des objectifs cohérents à l’ensemble du secteur, et certains objectifs bien spécifiques aux sous-secteurs.

Compte rendu séance 11.04.08

Cette séance nous a permis de comprendre qu’il fallait renforcer notre philosophie générale autour d’une thématique clairement identifiée. Après un bref retour sur les cartes que nous avons réalisées aux échelles plus globales, nous nous sommes attardées sur le travail au niveau du secteur et des sous-secteurs, dans le cadre du quartier du Neudorf. Dans un premier temps, le projet au niveau du secteur doit être reprécisé, en approfondissant les termes utilisés pour le développement de nos intentions. Par exemple, la volonté de redonner une certaine cohérence aux îlots situés au « centre » doit se traduire par un renouvellement du quartier sur lui-même, en rapport avec les conditions que le projet urbain peut développer. D’autre part, il faut qu’on mette en valeur de manière plus importante le fait que notre projet s’oriente sur la continuité de la ceinture verte. Certes, si elle n’est pas physique, il faut qu’on la comprenne dans chacune des parties du quartier et qu’on puisse clairement l’identifier. D’autre part, nous voulons qu’elle soit lisible depuis chacun des côtés de la voie ferrée, du talus, pour créer une continuité qui intègre le talus au paysage, au lieu de le renier.

Ensuite, au niveau des sous-secteurs, nous avons mis en valeur trois zones qui nous semblaient importantes dans l’objectif de la revalorisation de cet espace « non-aedificandi » qu’était la ceinture verte. D’une part, la zone du terrain Heppner constitue à notre sens un enjeu en terme de présence végétale, mais qu’il faudrait établir en relation avec le bâti qu’on pourrait y installer. Il ne s’agit en effet pas de créer de « grands parcs » partout dans le quartier, mais d’installer une continuité végétale qui peut être représenté par de micro-espaces de qualité.

Un autre secteur qui nous semble important à approfondir est le quartier de la Musau, qui présente des enjeux de désenclavement forts, inscrits dans les problématiques développées aujourd’hui à l’échelle du pays. Il nous faut travailler sur ce quartier en terme d’intermodalité, de déplacements, mais aussi d’identité du quartier à renforcer et à valoriser. La zone de captage d’eau étant sous périmètre de protection, il nous faut l’intégrer de manière plus fine que la mise en place d’un simple grillage. Ses limites peuvent devenir une prolongation de l’écrin végétal que nous souhaitons renforcer.

Enfin, le secteur en bordure du Rhin est un enjeu fort en terme de liens entre le quartier, le parc de la Citadelle et le centre, et, à échelle temporelle plus vaste, au dynamisme qui pourrait être dégagé des zones portuaires (zones de mixités fonctionnelles, mêlant habitat, tertiaire,…).

Ainsi, pour le rendu définitif, nous devons préciser et mettre en valeur sur nos cartes ces grands enjeux, sans pour autant empiéter sur la deuxième phase. Il nous faut trouver cet équilibre, et réussir, grâce au travail sur les sous-quartiers, à créer une transition entre les deux phases de ce travail.

Compte-rendu de la séance du 11/04/08

Suite à la correction, il apparaît que la phase d’analyse est bien avancée et ne demande que quelques aménagements afin de rendre au mieux les points importants et pour embrayer sur le projet. Nous devons adopter un point de vue plus critique et commencer à prendre parti dès cette première phase. Cela passe par une meilleure mise en relation des différentes entités à l’échelle du quartier ou encore d’utiliser les  « défauts de carte » comme des révélateurs de coupure. Nous nous sommes aussi décidés entre ce qui serait dit et ce qui serait montré.

La phase de projet s’est affinée, dans les idées comme dans la représentation. Nous devrions être plus directs dans certaines cartes, beaucoup plus explicites. Les sous secteurs ont été ainsi redéfinis en fonction des indications apportées par la correction, avec la place importante d’un tram-train, plus cadencé que le train présent :

·         La zone des ateliers SNCF ; ce secteur demande de faire attention au phasage de chaque opération, avec une activité qui reste présente. Cela serait à mettre en relation avec l’arrivée de la VLIO.

·         L’entrée de ville à l’Ouest et la sortie d’autoroute ;  l’axe principal reliant la zone commerciale à Strasbourg devra être requalifié. Cette zone tampon est une entrée de ville et devra être traitée comme tel. Des percées sur l’espace naturel peuvent être envisagée et les limites sont à retravaillées.

·         Le nœud Sud et l’entrée dans Strasbourg ; dans l’optique du déclassement de l’autoroute, l’entrée dans ce secteur Nord devrait être revue. Cet espace serait un endroit de transition plus qu’une centralité mais demande à être travaillé.

·         Le parking-relai de Zaha Hadid et la zone de loisir ; l’activité touristique déjà présente ici pourrait être renforcée et mieux desservie. Ce sous-secteur porte plusieurs enjeux, ceinture verte, limite, micro-centralité.

Tous ces secteurs doivent répondre aux enjeux principaux tels que la question de la limite, la réversibilité ou encore les problèmes de déplacements. Dans ce contexte, le tram-train sert un peu de fil rouge pour les différents sous-secteurs.

Compte rendu de la séance du 11/04

 L’état d’avancement des cartes d’analyses est satisfaisant : poursuivre dans cette voie (vision d’ensemble, homogénéité, pertinence). Quelques précisions restent cependant à apporter à l’ensemble et une homogénéisation des couleurs est prévue.

 En ce qui concerne le projet, nous avons pu discuter du vocabulaire (attention à la différence entre phase, priorité, urgence, hiérarchisation) ; il peut guider les choix du projet.
Il faudra également prévoir un schéma d’intentions avant de présenter les cartes même de projet. Attention à ne pas se focaliser uniquement sur la restructuration de la départementale et sur le Baggersee. L’axe Est-Ouest n’est-il pas multiple ? Ne traverse-t-il pas la forêt Rhénane ?  

Les sous-secteurs restent à définir, la première esquisse de projet n’étant pas assez étendue.   

Compte rendu du 11/04 Groupe 3

Observations :

Après présentation des différents documents, nous nous sommes mis d’accord sur la nécessité de revoir certaines cartes (pertinence des couleurs, typologie des légendes,…) en vue du rendu final.
Nous avons également défini plus clairement les sous secteurs que nous traiterons.

Ils seront :

Sous-Secteur 1 : 

Zone d’activité de Brumath, A4, le lien avec Souffelweyersheim et l’espace agricole adjacent

Sous-Secteur 2 : 

quartier E3 avec la VLIO, entrée de la ville, une partie de la « poche », la cité des Ecrivains

Sous-Secteur 3 : 

Gare de Bischheim, la reconversion de la brasserie, une partie de la « poche »

Sous-Secteur 4 : 

le terminus du tramway de Zaha Haadid, les étangs et la zone d’activité de la Vogelau.

Objectifs :
Pour ces quatre sous-secteurs, nous devons répondre à des problématiques qui leur sont propres :

Secteur 1 :
-quels aménagements sont possibles dans le cadre de la reconversion de la zone d’activité de Brumath, après la déclassification de l’A4 ?
-quel lien avec Souffelweyersheim ? tout en gardant l’autonomie de la ville
-Comment utiliser l’espace vert majeur de l’espace agricole? Requalification des limites, et étalement de l’espace vert

Secteur 2 :

-Comment aménager une entrée dans la ville par la VLIO ? Quel impact sur l’entrée de la ville, comment gérer cette entrée
-E3 : une issue au strictement tertiaire ? Tout en gardant sa qualité paysagère
-la cité des Ecrivains : revaloriser les logements en accentuant le lien avec l’espace agricole ?

Secteur 3 :
-quel avenir pour la brasserie désaffectée ? Logement, espace culturel… en cohérence avec l'équilibre des équipements
-Quel lien avec la "poche" d’espace vert, réparer les limites

- Comment revaloriser la gare de Bischheim, accessibilité, pertinence de sa localisation, rapport avec la l’espace agricole

Secteur 4 :
-Quel avenir pour la gare d’Hoenheim ?comment faire de cette zone une centralité attractive et non un simple nœud . Zone à densifier
-Quel avenir pour les étangs et la zone d’activité de la Vogelau ?

compte-rendu du 11/04/08

groupe 10 (DAVINI Marion, GERARD Emeline, LETRUD Ingrid, LEVE Damien)

Discussion/correction:

   

Notre correction s’est concentrée autour des exemples de planches produites. Nous avons présenté ces planches dans un objectif de rendu, c’est-à-dire en essayant de synthétiser, de respecter le temps qui sera à notre disposition le jour de la présentation orale. Nous avons ensuite consulté les planches à nouveau afin de lister les points positifs et négatifs et de se mettre d’accord sur les modifications à apporter. En fin de séance, nous avons discuté des différentes possibilités de découpage en sous-secteurs pertinents pour la suite de l’étude. 

   

_ Strasbourg, une ville au cœur de l’ Europe

Nous avons situé Strasbourg dans une échelle européenne afin d’ étudier sa place et son influence : influence de la géographie sur l’implantation des villes et relation entre elles (réseaux routiers, ferroviaires…). Nous remarquons surtout le rôle important que joue Strasbourg en tant que porte d’entrée sur le territoire Français.

_ Strasbourg dans sa région

La carte présente l’agglomération au cœur de l’Alsace-Vosges, mettant l’accent sur l’aspect transfrontalier de la ville, tant au niveau de sa position géographique que de ses relations administratives avec les villes voisines (en France comme an Allemagne : Eurodistrict…). De plus, elle permet d’analyser les éléments créant des frontières marquées dans le paysage : les hautes Vosges et le Rhin entre autres.   

   

_ Strasbourg, à l’échelle de la C.U.S.

A cette échelle, il nous a semblé pertinents de mettre en avant les éléments forts permettant de justifier le choix du secteur Nord pour l’étude demandée ensuite. Ainsi apparaissent les grandes infrastructures (réseaux de transports existants et en projet), les ceintures vertes qui entourent le site à préserver et mettre en valeur, ainsi que les grands équipements situés au centre de l’agglomération qui génèrent une attractivité forte.

 

_ Secteur Nord, cartes thématiques

Composantes paysagères : Nous avons inventorié les différents éléments paysagers rencontrés sur le site afin de mettre en évidence l’importance de la végétation au niveau du secteur Nord, et du statut de « respiration » qui peut lui être attribué. Il paraît important de montrer les interpénétrations entre les espaces végétaux et le bâti afin de mettre en valeur la richesse paysagère du site, notamment agricole. De plus, les espaces publics ont une grande importance car ils sont peu nombreux et doivent donc être valorisés . Un autre point a attiré notre attention : par le caractère relativement plat du site, les points hauts (clochers, cheminées des brasseries) présentent un intérêt non négligeable.

Histoire : La compréhension de la formation du site autour des axes anciens commerçants (et convergents vers le centre de Strasbourg) où se sont implantés les villages nous a permis d’émettre des hypothèses de travail autour des centralités permettant de donner un nouvel équilibre au site.

Equipements et types de bâti  : Nous avons voulu ici mettre en évidence les interactions entre différentes composantes du site : les types de bâti et les équipements présents notamment. Cela nous permet d’appuyer sur l’enjeu des centralités, par la cohérence entre les regroupements d’équipements et les noyaux villageois.

Infrastructures : Après l’analyse des réseaux de transports existants, il semble important de mettre en évidence les interconnections entre les différents modes et d’appuyer sur le tracé du tramway qui est d’une grande importance. De plus, certains liens doivent être mis en valeur.

_ Les schémas d’aménagement

Les points soulevés lors de la première phase de projet doivent être approfondis :

     -         L’importance du paysage sera mis en valeur par la création d’un lien entre les deux ceintures vertes entourant le site. De plus, la « poche » deviendra un élément fort du paysage grâce à la possibilité de la traversée et aux liaisons avec les centralités crées. Une limite définie devra la signifier avec différents éléments de loisirs, différents types de bâti (relations entre les grands ensembles et le paysage)…

-      Des questions se posent également sur les infrastructures présentes : l’importante coupure crée par l’autoroute est remise en cause : pour envisager la densification des secteurs d’activités au Nord, il faut peut être imaginer sa transformation en boulevard urbain par exemple. De plus, les réseaux de transport en commun et de déplacements doux ne sont pas reliés.

-      Notre attention s’est surtout portée sur les noyaux villageois : la question de la création d’ autres centralités en écho à celle-ci est étudiée afin de redonner une homogénéité au site.

 

   

Poursuite du travail

   

De cette séance, nous retenons certains éléments à modifier ou compléter :

-         Atteindre un niveau de détail supérieur au niveau du projet : les schémas d‘aménagement doivent présentés un caractère moins schématique et proposer des aménagements plus précis.

-         Il nous faudra trouver des titres « plus accrocheurs », dans un  souci d’efficacité de communication.

-         Les cartes où sont mis en avant les points forts et les points faibles du site seront intégrées au rendu .

-         La notion de vitesse servira notamment à comparer les voiries et les différents mode de déplacement afin de créer un équilibre de ceux-ci sur le site. 

-         Les références et différents exemples seront mis en valeur avec certains points particuliers sur lesquels s’appuyer pour l’élaboration du projet.

-         Trouver un schéma d’aménagement général, un principe à gérer en commun au sein du groupe, et le détailler.

     -   Définir précisément les sous-secteurs choisis et les étudier dans un souci de détail permettant de bien préparer la seconde phase de travail.