(Secteur nord
SOUFFELWEYERSHEIM, HOENHEIM, BISCHHEIM, SCHILTIGHEIM)
Notre travail d’analyse qui portait sur trois échelles différentes : celle de la CUS, celle du scoters et celle du secteur de travail, nous à permis d’appréhender ce dernier dans son contexte proche et moins proche. Cela n’a pas été remis en cause lors de la correction. Nous avons exposé nos premières hypothèses de travail sur les sous secteurs, à savoir, dans un premier temps retravailler les liens entre l’Est et l’ouest au niveau du tronçon SNCF, afin de donner un espace de qualité aux habitants des quartiers environnants. Il s’agit de se réapproprier des poches vertes ainsi que des espaces gaspillés qui constituent un potentiel. En effet on peut imaginer faire de cette enclave un espace plus perméable tournée vers les quartiers situés de part est d’autre des voies ferrées qui intégrerait des espaces publics, des « passerelles », des espaces verts, des petits commerces, des espaces associatifs qui pourraient trouver place dans certains bâtiments de la SNCF qui ont une certaine qualité architecturale est qui ensemble constituent un espace urbain de qualité. Il est également possible d’installer des voies réservées aux transports doux comme des pistes cyclables ainsi que des sentiers pédestres.
En définitif nous voulons faire de cette barrière physique une sorte de couture de l’espace urbain.
Dans un deuxième temps l’essentiel du travail consiste à qualifié, à redonner aux riverains l’espace agricole inscrit dans les limites du bâti. Celui-ci fait l’objet de cultures intensives exclusivement, au profit de quelques propriétaires terriens. Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’utilisation de ce capital n’est plus adaptée au contexte car ce dernier a changer. En effet il est nécessaire de le reconquérir, de le protéger et de le valoriser. Pour cela nous pouvons compter sur le caractère singulier du site, c'est-à-dire, une « réserve naturel » dans la ville, qui est porteuse de qualité au cadre de vie. On peut imaginer faire de ce patrimoine, une sorte de quartier autogéré tourné vers l’agriculture biologique, à l’image de fermes urbaines, de potagers où l’on « cultive la biodiversité ». Le fait de relocaliser la production aura pour effet de créer des emplois pour les habitants des quartiers avoisinants, on limitera ainsi les déplacements, donc les pollutions. Il sera nécessaire de créer des infrastructures légères utiles à la production, à la vente, à l’échange des produits et bien sur des idées. On pense à des cabanes pour le stockage des outils, des semences, à de petits marchés, ainsi que des espaces de rencontres. Il faudra prévoir des sentiers, des cheminements pour rendre le terrain praticable, et dans l’absolu pratiquer. Il ne faudra pas oublier non plus de retravailler les limites que formes le bâti avec la zone agricole, car celle ci est trop brute, bien souvent une simple clôture, une haie. Une impression de non fini plane dans l’air. Cette caractéristique met en évidence le manque de pertinence des constructions pavillonnaires et la logique de l’étalement urbain. IL ne serait pas mal venu par contre de mêler espaces de productions avec espaces publics (petits parcs), voir même de l’habitat passif en réponse au besoin de logements, toujours dans le même but de protéger et de valoriser le territoire. Cet idéal relatif, tendrait à rendre le secteur moins monofonctionnel.
Voila pour l’essentiel, disons en ce qui concerne les deux axes majeurs de ne travail.
Pendant qu’il y en a qui retourne leur coin terre pour
préparer la semi d’autre plus jeunes, des étudiants, bien moins préoccupés par
le travail de la terre, s’évertuent à analyser ces mêmes coins de terre et à
faire des suppositions quant à leur devenir. Espérons que ces recherches ne
soient pas improductives et veines, mais quelles soient chargées de sens, car
ces terres existent, elles font depuis longtemps l’affaire de quelques-uns, il
faudra leur donner une existence pertinente qui implique qu’elle soit en relation
avec son contexte et respectueuse de l’environnement.