Groupe 13 : BM CM DSV FP
1. Schulfeld-Heyritz-Musau-Frange est du Neudorf :
Situé au sud
du centre ville de Strasbourg, ce site industriel sans gros potentiel de
développement dans cette voie, est une friche qui s’installe entre le Neudorf
et le Meinau en suivant la ligne de chemin de fer. Dans la dernière ceinture de
fortifications de Strasbourg, ce dernier remplace l’ancienne barrière physique.
Un tissu resserré d’anciens faubourgs forme une zone tampon entre le Meinau et
le Neudorf. On lit peu d’aménagements publics et de commerces de proximité dans
un quartier surtout résidentiel avec ses habitations orientées, hormis le passage
du tramway. Celui-ci présente deux visages, l’un traité de manière paysagère au
nord, l’autre plus banal. Il ne joue pas son rôle d’attractivité du quartier.
Quelques éléments clés du patrimoine présent sont à mettre en valeur : beau
point de vue depuis la gare, architecture néo-régionaliste… Le quartier
bénéficie d’éléments forts tout autour : stade de la Meinau, CUS, hôtel de
police, écoles… Le quartier du Musau renferme une friche. Celui-ci est enclavé
entre les grands axes routiers et ferrés, sans véritable centralité, il est excentré
et coupé de Strasbourg (peu de dessertes), peu d’équipements et de services et
peu de mixités sociale et fonctionnelle. Au sud l’aérodrome semble cependant présenter
un potentiel foncier exploitable.
Les principaux enjeux :
- appropriation des dents
creuses : friches industrielles, terrains en friches, intensification du
quartier Ampère…
- ouverture des deux secteurs
enclavés et création d’un pôle de centralité
- valoriser les espaces publics
et le patrimoine présent (jardins familiaux, architecture pittoresque…)
- renforcement des qualités paysagères
- revisiter les voies ferrées
- créer de la mixité
fonctionnelle et sociale
2. les fronts d’Illkirch :
Hors des zones
résidentielles et nettement distinctes, la périphérie des grandes
agglomérations est aussi marquée par la constitution de zones vouées à des
activités de plus en plus spécifiques avec des quartiers pensés par
fragments : zoning. En effet, Strasbourg ne déroge pas à la règle :
les fronts d’Illkirch possèdent une organisation exprimant de nouvelles
solidarités fonctionnelles. En revanche cette zone est installée dans un site à
fort potentiel paysager : cet ancien espace agricole possède deux espaces
forestiers et un étang en entrée de ville. Cependant nous avons pu noter la
présence de nouvelles formes de centralité en périphérie, qui structurent
fortement les banlieues urbaines, tel en est le centre commercial, véritable
barrière est-ouest du quartier. Le manque de diversité dans l’offre de
logements n’assure pas la mixité nécessaire à l’attractivité du quartier. Il ne
s’agit que d’un ensemble essentiellement diurne ne servant que de lieu de
passage pour les travailleurs journaliers. Ce qu’offre le quartier ne permet
pas de changer la situation actuelle. C’est au début des années 80, avec la
production en masse des maisons individuelles et la généralisation de
l’automobile pour les déplacements urbains, qu’une nouvelle organisation
spatiale de ville s’est créée et dont les limites sont bien floues. Ce tissu
urbain est présent dans ce site ce qui démontre une non réflexion de l’entrée
de ville.
Les principaux enjeux :
- traiter l’entrée de ville
- conforter une centralité de
quartier et d’agglomération au niveau du Baggersee
- mettre en relation avec le
grand paysage et introduire de nouveaux aménagements paysagers
- développer les déplacements est-ouest
en réponse à l’axialité nord-sud actuelle
- diversifier l’offre de
logements
- apporter des équipements et des
services (cultures et loisirs) nécessaires et suffisants pour le bon
fonctionnement du quartier
3. Bischheim-Hoenheim-Souffelweyersheim :
Site, situé au
nord de l’agglomération Strasbourgeoise, qui regroupe trois communes partageant
une même organisation du territoire. Elles s’étendent d’est en ouest alors que
la forte présence des axes nord-sud (voies ferrées, autoroutes) représente une
barrière physique pour un potentiel de développement intra-communal. Les deux
routes principales qui relient ces communes à Strasbourg sont inégalement
développées, l’une plus historique est marquée par un tissu d’influence
germanique (de grandes maisons sur de petites parcelles, alignement sans
mitoyenneté), l’autre, plus récente, concentre de manière monofonctionnelle des
zones d’activités en frange de ville. Le potentiel d’inter-modalité souffre
d’un éloignement et d’une mauvaise desserte depuis l’autoroute. Celle-ci marque
l’entrée nord de la ville accompagnée par une qualité paysagère et patrimoniale
que sont les jardins familiaux. La partie sud est fortement imprégnée
d’activités industrielles telles les brasseries, la cité des cheminots et de
l’espace économique européen engendrant la construction d’ensembles de
logements sociaux. Face à cet espace construit, se trouve une qualité
paysagère, un vide de plusieurs dizaines d’hectares où une activité agricole
persiste.
Les principaux enjeux :
- densifier et faciliter les
liens Est-Ouest grâce à la réappropriation d’une partie du faisceau ferroviaire,
de l’amélioration de l’accessibilité à la gare et des espaces sous-utilisés
- requalification de la
coexistence du bâti et de l’agricole
- renouvellement urbain de grands
ensembles
- améliorer l’accessibilité du
pôle multimodal
- conforter un futur pôle
d’emploi et de services
- améliorer l’entrée de ville au
nord
- conforter le potentiel de développement
des axes