CACHOT Florent,Wu Wei,KIM Young su
Arrivée à Strasbourg :
Projet urbain
Secteur Nord Bischeim - Hoenheim :
Deux axes marquent le territoire, un axe est/ouest qui pourrait devenir plus important si une partie des friches industrielles seraient réhabilitées. Et un axe Nord/Sud crée par les voies de communication (autoroutes, chemins ferrés). Nous avons perçu que le traitement de part et d’autres des ces rives n’est pas homogène. Peut-être que ce secteur gagnerait en cohérence si l’on arriverait a relier ces deux rives d’une façon ou d’une autre. Et ceci malgré la présence importante de grandes entreprises parfois peu emprunt à une négociation de leur foncier.
Une autre impression pourrait se dégager de cette visite, n’y a-t-il pas un conflit d’usages entres ces « masses industrielles » et la présence d’habitations à proximité ? Certains témoignages « illustrés » sur ces mêmes façades peuvent dénoncer une vague « amertume » face à cet héritage.
Ces « vides » présents permettent actuellement de dégager un paysage et des vues lointaines sur les Vosges et la Forêt Noire.
Ce secteur serait sensiblement un territoire de « vides contrastés ». Ce secteur possède une diversité spatiale plus qu’étonnante.Mais peut-être que cette impression de premier regard ne reflète qu’une fragmentation urbaine renforcée par un paysage de friches industriel et des axes de liaisons peu efficaces.
Dans ce cas présent la voie ferrée pourrait être un élément significatif pour introduire une cohérence territoriale.
En outre durant la traversée, nous avons également constaté une discontinuité des réseaux de transports publics.. Le contraste flagrant entre la « très remarquable » gare et celle de Bischeim ne fait que renforcer cette première impression.
Dans ce cas les enjeux seraient d’établir une continuité entre les différents réseaux de transports. Le réaménagement et le travail interrelationnels entre les deux rives de part et d’autres de la voie ferrée pourrait permettre d’améliorer l’accès de cette partie de ville aux usager.
La ceinture verte de Neudorf .
Schlutfeld-Heyritz
Cette portion de territoire pourrait se découper en deux fonctions principales. Une désignant l’activité industrielle , sous les installations du groupe Heppner, une autre plus résidentielle sous la forme d’un habitat mixte. Bien que ces fonctions soient par définition opposés, elles ne sont que séparées par un simple mur , certes « antivue » mais tout de même obstacle au paysage qui pourrait se dégager. Cette limite physique ne définit donc que partiellement ces deux espaces. De plus au-delà de l’emplacement de cette industrie se trouve un potentiel foncier inestimable (plus de un kilomètre le long des quais) .
Museau-Frange est Neudorf
Toujours éléments paysagers incontournables, les voies de chemin de fer sont mises en valeurs par leur différence ce niveau. En effet, en deçà de leur niveau se trouve une typologie rurale voire vernaculaire qui nous ferait presque oublier la présence d’une densité urbaine complexe.
Nos premières impressions nous permettent d’établir que ce secteur se retrouve enclavé au Nord par le Canal et au Sud par la voie de chemin de fer ( située sur les traces des anciennes fortifications). Il se trouve également que peu d’espaces de proximités (commerces, aires de jeux..) se situent à l’intérieur de cette « enclave ». Cela oblige donc les habitants de sortir de cette zone.De plus il faudrait s’assurer de l’équilibre entre les différentes exploitation du foncier tout en préservant les vocations agricoles et patrimoniales de certains secteurs.
Les fronts d’Illkirch
Ce secteur pourrait se caractériser par les espaces verts libres autour de part et d’autres des différentes voies de communications (autoroute, nationale). Ces « vides » permettent de dégager assez de recul pour qu’un grand paysage nous soit renvoyé. Que ce soit par la ligne de crête des Vosges ou celles de la Forêt Noire, coté Allemagne. L’étang de Bagersee est un élément ponctuel du paysage. Il nous est certain que ces différents éléments paysagers se trouvent à l’heure actuelle fragmentés et ne sont que très peu reliés entre eux. La cause de cette coupure proviendrait peut-être de la présence imposante de grandes surfaces qui ne sont pas en liaison directe avec l’échelle du territoire et de ses usagers.
Quoiqu'il en soit, l'entrée de ville n'est que peu marqué, les éléments "paysagers" cités peuvent être un bon prétexte pour recréer une limite entre la ville et le paysage.
Commentaires
Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.