Au cours de cette séance de correction, nous avons commencé par exposer les différents points positifs et négatifs observés à l’échelle du secteur nord, nous les avions rassemblés en un ensemble de points à expliquer :
Le Canal de la Marne au Rhin, qui ne peut pas être envisagé comme une alternative à la voie ferrée pour le transport de marchandise à cause de sa petite taille (gabarit Freyssinet), représente un atout paysager, une liaison vers le centre ville et un passage touristique enrichissant pour le secteur.
La voie du tram manque de pertinence vise à vis des centres anciens tels que ceux de Schiltigheim, Bischheim, Hoenheim … Peut-être pourrait-elle être complétée par une autre voie qui se dirigerait vers les tissus urbains plus denses, en dessinant un nouveau tracé au cœur des centres anciens ?
La qualité des espaces agricoles nous semblait importante à respecter et à valoriser comme tel. Peut-être imaginer un parc agricole dans lequel les promeneurs emprunteraient des voies paysagères au milieu de champs.(Regarder pour référence le parc de la Deûle à Lille).
Les centres anciens présentent un potentiel attractif et dynamique très fort. Mais les espaces communs manquent de valeurs et mériteraient d’être requalifiés.
La voie ferrée aujourd’hui utilisée pour des transports régionaux et interrégionaux pourrait être envisagée comme un moyen de déplacements complémentaire du tram.
Le passage de l’autoroute de l’Est créer une coupure paysagère mais permet de rallier rapidement le centre ville aux villages périurbains. Avec la création du GCE (Grand Contournement Est) l’autoroute devrait être allégée d’un certain trafic et pourrait donc être traitée de manière différentes telle une route plantée d’arbre. Elle jouerait ainsi un rôle important dans l’image de l’entrée de la ville.
Les étangs présents au Nord du secteur ne sont pas aujourd’hui mis en valeur, mais pourrait peut-être servir à la création de zones de loisirs qui revaloriserait tout le secteur.
Enfin, nous avons constaté qu’à Schlitigheim une certaine mixité cohabite déjà et pourrait servir d’exemple pour les autres villes comme Bischheim et Hoenheim.
Il nous a été demandé de hiérarchiser ces constats et de la regrouper par catégories : Paysagère / Accès, infrastructure / Potentiel foncier / Equipement …
À parti de ces différents points, il s’agit de trouver un objectif, un concept de projet pour continuer notre étude.
Notre travail s’oriente aujourd’hui sur la mise en valeur d’une armature paysagère qui constituerait la base de notre projet. Elle limiterait l’espace urbain, contrôlerait son extension, et redonnerait de l’attractivité au quartier. Dans cette armature, les espaces naturels seraient remis en valeur et pourraient être accessibles au public. L’idée est de connecter, par un système de voies paysagères, les terrains agricoles enclavés à la forêt de la Robertsau.
De cette armature paysagère en découle le travail sur les infrastructures, moyens de déplacements, avec par exemple la volonté de re-caractériser certaines voies, telle l’entrée d’autoroute.
Ce travail sur les infrastructures et les voies permettrait de se pencher par la suite sur l’armature urbaine, la présence d’espace bâti, les zones à densifier, à préserver …
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