Suite à cette séance, il nous est apparu que quelques cartes étaient à mieux revoir. En effet, au niveau de l’Eurodistrict, le nombre important d’éléments à faire passer brouillait la lisibilité. Il conviendra donc de séparer plusieurs cartes afin de rester schématique et clair. D’autres cartes nécessitaient d’être traitées plus en détail telle que celle de la CUS. A cette échelle, nous devons définir les grandes centralités, les polarités afin de les mettre en relation avec les axes de mobilité. De plus, nous devons faire attention à ne pas confondre les projets et ce qui est réellement construit, comme par exemple les lignes de tram et les parking-relai, certains documents n’étant pas très clairs au sujet de l’existence ou non des ces entités. Cette carte devra montrer les problèmes au niveau de l’agglomération avant de zoomer sur le quartier, définir les manques. Nous devons donc adopter une logique d’analyse plus approfondie en nous appuyant sur l’état de lieux déjà effectué. Le niveau d’étude demandant encore beaucoup de travail est le niveau du secteur de projet. Nous avons déjà défini plusieurs typologies de quartiers à l’intérieur de celui-ci mais nous devons être plus précis et nous pencher sur les thèmes du relief qui si il n’est pas trop accidenté, il demeure important dans le paysage, les quelques mètres de différence changeant la perception des espaces. Le recensement des équipements devrait nous permettre de définir les besoins, ceux-ci jouant sur l’attractivité du quartier. D’autres éléments telle que les voies de bus doivent s’ajouter au transport routier et au tram. Etant donné qu’une zone commerciale n’attire pas le même public qu’une zone industrielle, nous devrions séparer ces éléments dans l’état des lieux. Pour avancer sur le premier d’aménagement, le recensement des espaces libres et bâtis intéressants est nécessaire.
Dans ce secteur de projet, il faut se demander s’il vaut mieux renforcer les centralités existantes ou en créer de nouvelles. Cela implique de connaître les polarités du quartier, et de les différencier suivant leurs fonctionnalités. En effet, si les industries sont des éléments importants brassant un grand nombre de personnes, elles n’ont pas le même rayonnement que les zones commerciales. Ce sont des pôles d’emplois mais pas d’attractivité.
Le problème de la limite, ici très importante demande une étude plus poussée afin de savoir quel rapport les différentes typologies entretiennent avec l’espace agricole. Pour le pavillonnaire, on remarque un retournement vers les voiries, comme si le terrain resté naturel était nié. Ainsi, nous devrons donc nous pencher sur la limite à ces endroits mais il est aussi possible de travailler plus en profondeur dans ces zones assez peu denses.
Les cartes de quartier étant assez limitées, un travail sur une carte plus large devrait nous permettre de reconnecter cette zone à ce qui l’entoure. Ainsi, La zone économique européenne et la zone de loisir au Nord pourront ainsi être reconnectées avec ce pôle de population. Cela pourra peut-être même permettre d’établir un rapport avec le quartier européen.
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