Compte rendu du 28 mars

La correction du 28 Mars nous a permis de présenter une série de plusieurs documents cartographiés, tenant compte des remarques soulevées lors de la séance précédente. Ainsi, nous avons pu formuler un certain nombre de critiques sur les éléments de réflexions suivant :

 

• Carte      à l’échelle du territoire transfrontalier : le document présenté      doit être enrichie d’une analyse plus fine et plus approfondie du      territoire. Dans ce sens, il est indispensable de mettre en valeur les      grandes zones d’échanges et d’attractivités à l’échelle de l’Europe.
• Carte      à l’échelle du SCOTERS : comme à l’échelle du territoire      transfrontalier, une connaissance plus aboutie est à mener. Ainsi, on peut      mettre en évidence les zones agricoles en périphérie, les attraits      géographiques de la région, ou encore les relations avec les communes      voisines.
• Carte      à l’échelle de

  la CUS

  :      la représentation de la couverture végétale et l’hydrographie sur la      périphérie sud de Strasbourg peuvent donner une première piste de      réflexion en vue du projet. Elle matérialise en effet une ceinture      continue qui s’étend du nord au sud, à l’ouest de la ville.
• Carte      à l’échelle du site : le document cartographié montre la grande      diversité des typologies bâties : zones pavillonnaires et secteurs de      grands ensembles cohabitent de façon fragmentaire, divisés par les axes      routiers très fréquentés.

 

Ce corpus de documents nous a permis de dégager toute une série de thématiques nécessaire au projet.

Tout d’abord, le Rhin joue un rôle décisif dans l’organisation de la conurbation strasbourgeoise. Véritable épine dorsale du territoire, il donne à ce paysage une identité forte et soulève de nombreuses interrogations :

 

• Qu’est      ce qu’un paysage rhénan ?

• En      quoi Strasbourg s’inscrit-elle dans cette tradition et cette culture      paysagère ?
• Quels      traits caractéristiques peut on retrouver en observant des villes comme      Stuttgart ?

 

Cette thématique s’avère être une piste de projet : redonner au sud de Strasbourg son identité culturelle rhénane.

Cette intervention prend compte des grandes continuités végétale et hydrographique qui ceinturent la périphérie.

Cette carte peut être mis en parallèle avec les anciennes cartographies des forts strasbourgeois, disposés sur les hauteurs de la ville. Ils constituent aujourd’hui un patrimoine tant paysager que militaire et montre surtout que cette homogénéité n’est donc pas nouvelle dans une vision historique de l’extérieur sud de la ville.

 

La deuxième thématique à développer se concentre à l’échelle du site du Baggersee. Comme nous l’avons souligné précédemment, la grande diversité des typologies est fragmentée et divisée. En effet, ces zones se sont étendues le long des axes routiers sans projets ni réflexions à plus grande échelle. Ces espaces fonctionnent ainsi de façon indépendante en donnant une place trop importante à la circulation automobile au détriment de l’espace public piéton.

Le projet tente donc, tant à l’échelle du territoire qu’à l’échelle du secteur d’Illkirch, d’homogénéiser et de désenclaver cette partie sud de la ville, et ainsi mettre en avant la richesse et le potentiel existant.