Pour cette séance, nous nous étions intéressés à la ville de Strasbourg à plusieurs niveaux. Tout d’abord à l’échelle de l’Eurodistrict, nous avons essayé de dégager le rapport transfrontalier de la partie Nord de l’Alsace avec l’Ortenaukreis. Ensuite, une carte à l’échelle de la CUS nous permettait de remettre Strasbourg au centre de la communauté urbaine, en relation avec les autres communes. Pour finir nous avions étudié notre quartier, au Nord, afin d’en dégager les principales entités.
Suite à la correction, il nous a été conseillé de retravailler à une échelle plus grande, mettant en jeu Rotterdam et Bâle, afin de situer Strasbourg sur l’axe de la vallée du Rhin. Cela nous permettait de replacer la ville au centre du trafic de marchandises européen et d’un point de vue géographique, dans la plaine d’Alsace entre les Vosges et la Forêt Noire.
A une échelle inférieure, nous avons pu observer la présence du plateau du Kochersberg, tissu de villages dense marqué par la culture du houblon, qui se distingue de la partie Sud de la plaine d’Alsace, où les axes sont plus unidirectionnels entre Strasbourg et Bâle. Notre site de projet peut donc être lu comme la continuité de cet espace dans l’agglomération strasbourgeoise et propose ainsi une lecture particulière avec la proximité des brasseries. Il nous a également été conseillé de nous intéressé de plus près aux nouveaux projets de déplacements dans la communauté urbaine tels que la VLIO et le GCO afin d’en comprendre les conséquences à l’échelle de la ville et les nouveaux flux de circulation.
A l’échelle du quartier, nous devrions repérer les grandes entités différentes ainsi que les équipements dont il dispose. De plus la recherche des points positifs et négatifs de cette zone devrait nous permettre de dégager les enjeux principaux. Une première estimation nous a permis de remarquer que les avis concernaient des points différents même si cela allait dans l’ensemble dans le même sens. Nous devons également penser le site de projet en termes de déplacement-distance. Cela permettrait de mieux cerner les besoins du quartier au niveau des transports en communs.
Aujourd’hui, suite à cette première étude, nous pensons que les différents points à traiter seront surtout liés aux déplacements, au type d’habitat ainsi qu’aux équipements à fournir. En effet, les réseaux de transports nécessitent une réadaptation en relation avec des pôles multimodaux plus affirmés. De plus il faut apporter dans ce site un nouveau système d’habitat attractif afin de faire de ce quartier une entité plus importante face à Strasbourg. Dans ce but, il convient de faire l’inventaire du potentiel foncier. Le rapport au canal doit être revalorisé dans la logique paysagère des première et deuxième couronnes vertes. Ces éléments seront détaillés et affinés au cours de la phase d’analyse et seront sûrement agrémentés d’autres enjeux.
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