Le rayonnement Strasbourgeois à l’échelle Européenne.
Les infrastructures de liaison.
Pour comprendre les mécanismes de développement de l’agglomération de Strasbourg, il est essentiel de pouvoir la situer, la qualifier au niveau supra national et notamment dans ses éléments de liaison avec le reste du territoire, qui sont principalement l’axe fluvial du Rhin, les autoroutes, le TGV, l’aéroport et aussi d’identifier les connexions qu’elle entretient avec les villes à proximité, pourquoi ces connexions existent et comment vont elles évoluer.
Ses différents niveaux d’attractivité.
Il faut également inventorier ce qui la rend attractive au niveau économique, culturel, intellectuel, patrimonial et touristique et analyser quelles conséquences ces attractivités ont eut sur le développement économique, démographique et des logiques de transport dans l’agglomération.
Strasbourg est une grande ville, riche, qui attire la population. Elle tire cette richesse de ce qu’elle produit, de ses traditions fortes, de la fertilité de son sol etc…
L’identité du Neudorf à l’échelle de l’agglomération.
L’analyse doit se faire ensuite à une échelle plus petite, celle de l’agglomération et des rapports du Neudorf à celle-ci. Il faut toujours garder à l’esprit que s’il a une identité spatiale, paysagère, sociologique, patrimoniale et industrielle propre, il fait parti d’un ensemble urbain composé. Il est donc important de comprendre quelle position le Neudorf occupe dans l’ensemble de l’agglomération et quels sont ses centralités et ses différents pôles d’attractivités. Nous pensons qu’il est un prolongement secondaire direct du centre ville, un espace aussi agréable à habiter car proche des grands équipements culturels et universitaires, et bien équipé en commerces de proximités et en infrastructures de transport.
Savoir d’où l’on vient, pour savoir où l’on va.
De plus pour comprendre l’identité du Neudorf, l’étude de son histoire et des différents contextes par laquelle le quartier est passé dans son développement est essentielle. Elle préfigure les grands axes structurants et ainsi la dynamique de développement du bâti (diffus, vides conservés, compact) et des activités.
Etat des lieux et mutations.
Faire un état des lieux de ce qui existe : quel typologie de bâti, de tissus le compose. Localiser ce qui est en bon ou en mauvais état, quels espaces sont à valoriser, densifier, préserver. Il faut aussi attacher de l’importance aux habitants de ces espaces, quelle est son tissu social, quelle projection d’évolution démographique est souhaitable et possible et en conséquence, être apte à évaluer la quantité de logement à produire et ou densifier le bâti existant et quels sont les équipements à prévoir.
La capacité des équipements est également importante, sont-ils assez nombreux, répondent-ils à la demande et aux besoins des usagers. Leur situation est importante notamment par rapport aux autres attractivités des quartiers voisins de manière à assurer une cohérence à l’échelle de l’agglomération.
A cela s’ajoute la qualité du tissu économique du quartier, répond-il aussi aux besoins et à la manière dont on souhaite habiter la ville, et est-il bien réparti à l’échelle globale du quartier. Ces deux dernières composantes permettent de dire si le quartier est autosuffisant. A priori il l’est, c’est ce qui permet sa dynamique économique et démographique et fait son attractivité à l’échelle de la CUS.
Le projet : identifier les problèmes et poser les bonnes questions.
Au niveau du projet, nous nous sommes aperçu que nos premières ébauches et idées ne suivaient pas d’axe directeur. Nous nous contentions de répondre à des questions sans même les avoir posées ou d’énoncer une série de moyens pour arriver à quelque chose (mais quoi ?!) : conserver ce qu’il reste de la ceinture verte, la requalifier, créer des percements sous la voies ferrées, etc.
Il nous faut donc déterminer un axe fédérateur qui pourra donner son nom au projet.
Nos objectifs.
Un quartier enclavé.
Notre principal but, pour la vie de ce quartier est de le sortir de sa situation d’enclavement, afin qu’il puisse s’ouvrir vers le Sud de l’agglomération et d’y recréer des polarités attractives.
La mixité des tissus : enjeux sociaux, paysagers et qualité de vie.
La question de la mixité du quartier se pose également, et le quartier est un quartier historique de la ville de Strasbourg , qui a encore la capacité de se densifier sur lui-même : il ne s’agit pas , en s’ouvrant vers le Sud, de consommer ce qu’il reste de la ceinture verte [il nous faut comprendre son caractère historique et son statut, et ses bénéfices paysagers possibles], mais de chercher les vides exploitables dans le quartier et les espaces à requalifier.
Trouvons et posons les bonnes questions.
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