11 posts categorized "Séance du 27 mars"

23/04/2009

Groupe n°17 : Flick, Frien, Gozzo, Pettenati.

Compte rendu visite Stuttgart ET Tübingen :

 

Notre avis critique sur les quartiers visités en Allemagne.

Scharnhauser Park:

-Présence d'une forte sectorisation des fonctions, en bandes, d'est en ouest :

                                               -logements individuels fortement mis à l'écart par la voie de tram

                                               -grands centres commerciaux, services et tertiaire                       -logements collectifs

-Diversité de bâtis faible, (architecture, hauteur, profondeur...) par secteur.

-Rapport très intéressant au paysage en limite ouest (parc, jeux de plein air, mise en scène artistique...), notamment en rapport au quartier du Technopôle sur lequel on travail.                  

-mise en valeur du paysage par une grande percée nord-sud, rapport à l’échelle humaine peut-être un peu dur.

-hiérarchie des voies intéressante, mais le traitement direct de celles-ci nous à parut encore trop dur vis-à-vis du piétons, et du cycliste.

-manque de petits commerces de proximité (ateliers, magasins d'habits, boulangeries, épiceries, cafés, restaurants...) et de services dans les quartiers d'habitations

-jardins privés potagers intéressants en limite est.

-traitement des eaux pluviales intéressant.

Tübingen:

-grande diversité architecturale.

-mixité fonctionnelle : la présence de commerces, de services, d’ateliers et de bureaux au rez-de-chaussée apporte une vraie vie de quartier.

-réelle mixité sociale.

-hiérarchie des voies parfois un peu confuse surtout dans la première partie de la visite.

-présence limité de la voiture au sein du quartier.

-système de découpage parcellaire permettant une complexité qui apporte une grande richesse au quartier.

-silo à voiture qui s’intègre au paysage urbain.

-bonne intégration urbaine et mise en valeur des bâtiments anciens.

22/04/2009

Groupe 8: DUBRET, JACQUEMIN, KARAYER, PEYROUSE

    Compte rendu de la visite de Stuttgart du 27 mars 2009

 

Le quartier SCHARNHAUSER PARK à Ostfildern  a été construit à partir de 1996 dans l’idée d’un éco-quartier et cherche à offrir une grande diversité de logements, à préserver le paysage et à être un quartier attractif. Il a été conçu sur un site d’anciennes casernes militaires qui n’ont pas été conservées en majorité contrairement au quartier de Tübingen. On trouve de l’espace vert en abondance ce qui représente 70 hectares sur les 140 totaux. Malgré cet enthousiasme écologique, certains espaces comme l’espace central de « l’escalier »  nous semble disproportionné et trop important à l’échelle du quartier. Une allée centrale moins large aurait peut être permis une meilleure relation entre les habitations et l’effet de rupture se ferait moins ressentir. L’implantation sur un site en pente permet une très bonne gestion de la récupération des eaux de pluies. La mise en service du tram-train assure les déplacements des habitants du quartier vers le centre ville de Stuttgart en moins de 20 minutes et de manière écologique. Trois arrêts suffisent à desservir le quartier de façon efficace, par contre cet axe de transport crée une séparation avec le quartier d’habitation individuelle. Celles-ci, diversifiées par leur architecture, leur couleur, leur entrée à différents niveaux, créent un quartier rythmé et agréable. Toutefois le manque de diversité de logement n’apporte pas la mixité de population. La population reste semblable à celle des quartiers de lotissement mais on a néanmoins des espaces de jardin accolés, un peu plus ouverts, ce qui entraîne un rapport plus convivial entre les habitants. Des emplacements sont réservés sur la voie publique pour le stationnement des voitures, ainsi de l’espace est gagné pour une meilleure densification. Par ailleurs, on trouve une monotonie d’architecture dans l’ensemble du quartier (les bâtiments ont la même hauteur, la même typologie de logements…). La préservation du cadre paysager se fait ressentir à l’Ouest par de grandes perspectives donnant sur le village situé plus bas, tandis qu’à l’Est un mur crée une véritable rupture avec le parc.

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L’aménagement du quartier de Tübingen a commencé en 1992 suite au départ des troupes militaires françaises. Ce quartier s’est réalisé en plusieurs étapes ce qui a permis une véritable réflexion sur les enjeux du quartier : la notion du temps est vraiment très importante dans ce projet urbain d’éco-quartier. De ce fait, les urbanistes ont travaillé sur la place de la voiture dans la vie quotidienne des habitants et ont adopté un système de stationnement central souterrain et automatique !! (vive la technologie allemande). Cette production par étapes, tout comme l’autopromotion sont des exemples sur  lesquels les français devraient s’appuyer.  Non seulement il s’agit d’un projet urbain mais également d’un projet de réhabilitation du patrimoine : les casernes existantes n’ont pas été détruites (pas comme les casernes à Nancy pour le projet ARTEM)  mais valorisées par leur réhabilitation et donnent une qualité patrimoniale au quartier. De plus les anciennes écuries du quartier français ont été transformés en logement et accueille en RDC de l’activité. En effet tous les RDC sont occupés par du commerce de proximité qui amène de l’attractivité.

On n’a pas forcément une mixité sociale mais une diversité de types de logements. Il s’agit d’une DENSITE QUALIFIE et NON D’UNE DENSITE EN QUANTITE. On a une architecture plus variée que le 1er quartier : des parcelles flexibles en hauteur et en largeur, de l’individuel et du collectif, des habitations conçus par différents architectes donc différents styles. Le tout donne un quartier RYTHME et HARMONIEUX.

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Les bons exemples à retenir pour le projet urbain à Metz :

-          La réhabilitation des casernes avec ajout de balcon et terrasses

-          La place de la voiture qui n’envahie pas les rues, les habitations…

-          Une mixité et diversité de logement

-          Un espace vert public partagé par tous

-          Une forte densité bien vécue et peu ressenti

-          La préservation du cadre paysager agricole

Groupe 13 BAKHSISS FEROTIN LAUBER LE GUEVEL seance du 27/03

Compte rendu visite en Allemagne

1.    Scharnhauser park

Paysage

Ce nouveau quartier fait la limite entre ville et campagne : la progression se fait depuis un front bâti défini puis avec une douce décroissance. Ce quartier travaille sur le rapport ville campagne : les habitants ont comme parc tout l’espace agricole pourtant délimité comme campagne mais l’accès, le mobilier montre bien qu’il n’existe pas de fracture et que les deux espaces sont interpénétrant et complémentaires.

Armature urbaine

Un axe central routier et une grande percée piétonne qui se veut lien ville campagne sont l’armature structurante du quartier.

Le réseau viaire est très structuré en différents voies avec des gabarits de plus en plus réduit au sein des îlots.

Le centre du quartier existe grâce à une place et un tram qui fait le lien avec la ville

 

Morphologie

Des commerces en centre de quartier une mixité du bâti et des usages mais une certaine sectorisation du bâti au sein même du quartier.

 

Population

La population nous a semblé encore peu présente : les logements sont certes habités mais l’absence de population dans les rues laisse penser que le quartier n’est pas encore très vivant.

2.     Tubigen

Paysage

On peut noter l’omniprésence de la végétation au sein de la ville et du quartier. Chaque habitant possèdent un bout de vert se qui donne une grande qualité à l’habitat.

Armature

Comme à Scharnhauser park, les voiries sont très structurées. Leurs hiérarchies placent la voiture à l’extérieur des îlots dédiés au piéton.

Morphologie

Dans ce quartier surtout dans la partie de « lorento » on trouve une grande mixité de l’usage. Au rez de chaussée on a des commerces parfois une école ou une garderie ; en bref une grande diversité de service au sein d’un quartier en renouvellement. Cela est apporté par le système de construction basé sur l’autopromotion qui par complexité, notamment juridique, apporte de la mixité. Le quartier est basé sur la volonté de réinvestir un héritage militaire en créant un quartier dense et diversifié avec une réelle diversité du bâti.

Population

La population de cette ville est à la fois touristique et étudiante. Pourtant on ne le voit pas dans se quartier … Cependant il offre tout type de logements (maison individuelle ou logement collectif …). Cependant L’autopromotion a posé quelque problème de mixité au niveau de la population au départ. En effet les propriétaires s’installaient à leur domicile sans jamais louer unifiant ainsi la population issue alors d’un même statut social. Si l’autopromotion permet la mixité des fonctions  elle n’est pas la solution à la mixité des populations.

3. Quelle ville pour demain ?

On peut  retenir de ces visites des enseignements pour la ville de demain.

D’abord une ville qui s’arête. La limite de la ville est une réponse à l’étalement urbain.

Ensuite une ville du transport en commun où la voiture n’est plus mettre des lieux. La ville appartient avant tout à son occupant piéton.

Enfin une ville mixte dans ses usages et dans sa population pour une meilleure qualité de vie.

03/04/2009

Groupe n°7 : ANTOINE Sarah - CLEMONT Rachel - MOHORIC Nicolas - THILLEUL Stephanie

Voyage d’étude du vendredi 27 mars 2009

Stuttgart-Ostfildern et Tübingen.

 

Le quartier de Stuttgart Ostfildern est une tentative de création d’une petite ville qui se voudrait dynamique grâce à la diversité des activités et des types d’habitats que l’on y trouve.

Le problème est que si dans le programme on trouve effectivement une diversité, dans la réalisation il en est autrement. A une échelle global, ce quartier est constitué d’habitats individuels et d’habitats collectifs de tailles diverses, ainsi que de commerces, de quelques activités du tertiaire et de quelques équipements publiques.

Mais dans la réalisation, toute cette diversité n’existe pas réellement. En effet, ce quartier est très sectorisé, et les secteurs sont séparés les uns des autres par de réelles coupures telles que des routes assez fréquentées, une ligne de trame etc.

De ce fait, même si chaque secteur présente de grandes qualités (on peut noter tout le système de récupération des eaux pluviales du quartier de maison individuel qui est très simple, mais complet, et très finement réalisé, ainsi que les jardins qui sont très agréables, des cours intérieurs plantés semi-privatives etc.) Il en ressort un ensemble plutôt hétérogène alors que l’enjeu d’un quartier comme celui-là est de faire cohabiter différents types d’habitats et d’activités de manière à créer un ensemble, une entité complète et homogène…

De plus on constate en le pratiquant qu’au bout de quelques années d’occupation, ce quartier a l’air impersonnel, c'est-à-dire que les personnes qui y vivent n’ont pas pris possession des lieux. Et cela se ressent aussi dans le petit centre qui se veut attractif ; mais dans lequel il y a peu d’espaces attractifs…

Le fait qu’il ait été fait de manière assez monumental n’est peut-être pas étranger à ce manque de vie notoire…

 

Le quartier de Tübingen n’est pas vraiment comparable au précédent. Peut-être est-ce parce qu’il s’inscrit dans un tissu urbain beaucoup plus présent, directement relié à la ville elle-même. Ce quartier parait être un véritable exemple de quartier récent qui peut prétendre être urbain dans tous les sens du terme. Il rassemble toutes les qualités des centres ville historiques si prisés.

On y retrouve une diversité d’habitat, d’architecture, de fonction, d’activité… Chaque ilot, chaque immeuble a ses propres caractéristiques (chaque immeuble a été créé par des personnes différentes pour accueillir des personnes en particulier ; de ce fait on évite les répétitions de modèles standards…) tout en restant cohérent à une logique d’ensemble, qu’il soit neuf ou réhabilité… De ce fait c’est un quartier cohérant et mixte à l’échelle du quartier entier mais aussi à des échelles plus petites. Chaque immeuble accueille des activités en rez-de-chaussée, des commerces, des bureaux, des ateliers, des galeries d’art… Tout bâtiment existant a été étudié de manière à définir s’il était possible de le réhabiliter, de ce fait des artisans ont pu installer leurs ateliers dans le quartier créant une vie de quartier tout au long de la journée…

Les espaces publique et collectifs privés ont été pensé dans un intérêt collectif dans leurs moindres détails… Les cœurs d’ilots  accueillent des petits équipements collectifs pour tous les habitants de l’ilot. Les espaces publiques sont eux pensés pour un usage facile, agréable et pratique… On ne proscrit pas la voiture, on en rend son usage facile, cependant, sa place est bien définie (garage, silo à voiture, voies d’accès, places de parking devant les commerces…), mais ce n’est plus elle qui régi la ville. Les piétons et les cyclistes sont favorisés avec des espaces pensés pour eux, des garages à vélo etc.

Tout cela rend ce quartier vivant, il y a du passage, de l’activité, du stationnement, des échanges, des rencontres…

02/04/2009

Groupe 5: Blareau/Colinet/Hiller/Perdereau

Compte rendu de la visite à Stuttgart du 27 mars

Scharnhauser Park / Ostfildern

Ce quartier, qui semble très bien desservi car relié à la ville par un tram-train et 3 gares, propose une variété de logements et un mode de fonctionnement autonome. En effet, si il est constitué en grande partie de logements, il comprend également la plupart des services et activités indispensables aux habitants, ainsi qu’une chaufferie alimentant le quartier. Si l’on observe une mixité certaine a l’échelle du quartier, elle est peu présente à l’échelle des îlots. D’une part, il y a une forte sectorisation des activités (logements séparés des commerce) et dans les types de bâtiments : maisons mitoyennes / petits immeubles / grands immeubles. Certains îlots mélangent un peu les types de bâtit mais on y observe quand même une certaine homogénéité dans le style et la volumétrie. Le problème de la circulation et des voiture est assez bien géré avec une hiérarchie dans les flux (jusqu’à des cheminements piétons) et différents parkings, néanmoins la géométrie des tracés est très présente et on la ressent vraiment en parcourant le quartier, ce qui n’est pas forcement agréable.

Intégré dans un vaste espace de campagne, le quartier propose un traitement des limites entre bâtit et naturel très intéressant : ces limites sont plutôt nettes car formées par les façades de bâtiments denses (les habitants de ces immeubles ont par ailleurs la plus belle vue). Ce désir de créer une limite nette avec d’une part un bâtit dense et d’autre part un grand espace libre permet de respecter et préserver le site ainsi que d’aménager des parcs, jeux,  terrains de sports… afin d’agrémenter le quartier et que chacun puisse profiter du site.

D’ailleurs, il y a une grande finesse et une qualité dans le traitement des espaces publics et des équipements dans le quartier et dans les cœurs d’îlots. Ceux-là sont diversement aménagés  et permettent à chacun des habitants des immeubles de profiter d’un « jardin ». On note malgré tout une inégalité dans cette qualité, notamment au niveau des réhabilitations qui ne bénéficient pas du même traitement pour ces espaces publics. La question de la récupération des eaux de pluie est très réfléchie et donne lui à des aménagements tels que des petits bassins d’agrément, des jeux pour enfant...

Finalement ce quartier, même si il pourrait manquer un peu de vie, remplit bien son rôle de quartier principalement résidentiel, avec les services et équipement et la connexion à la ville qu’il propose. Le traitement des espaces publics donne lui a un cadre de vie agréable et facilite les échanges pour une meilleure vie sociale (au parc, dans les cœurs d’îlot…).

Quartier Loretto / Tübingen

                Issu de la réhabilitation d’une zone de casernes militaires, ce quartier, offre une grande diversité architecturale ainsi qu’une importante mixité, grâce aux règles d’urbanisme qui régissent le développement du quartier (commerces/services au rez-de-chaussée imposé) et a l’autopromotion, qui favorise la diversité des volumes et des styles et facilite l’appropriation des lieux par les habitants. Ce cadre de vie améliore les relations sociales et crée une dynamique dans le quartier, ce qui donne une atmosphère chaleureuse à  ce lieu (renforcée par l’allée piétonne et les aménagements publics). Le découpage des îlots est géré différemment qu’à Osfildern et on est moins gêné par l’organisation géométrique des îlots.

La  reconversion du site et son association avec des bâtiments contemporains sont vraiment réussies, le quartier est agréable et fonctionnel.

Quartier Français / Tübingen

                 Le Quartier Français est lui aussi composé en partie de reconversions. C’est une échelle différente de celle de Loreto, plus étendu avec d’assez grands bâtiments et des espaces publics plus larges (plus proche du Scharnhauser Park). Il présente tout de même une diversité ainsi qu’une grande qualité architecturale dans chaque îlot. Les équipements de qualité et  le traitement des espaces publics (halles reconverties en terrains de jeux, cœurs d’îlots, ruisseau…) donnent une échelle humaine à ce quartier qui est dense et haut ainsi qu’un air de « campagne » dans la ville.

Finalement, les quartiers de Tübingen semblent plus animés que le Scharnhauser Park mais celui-ci est encore un quartier en devenir qui n’a pas encore entièrement été pris en possession par ses habitants. De plus, une grande partie de ce quartier s’est installé sur un terrain vierge, ce qui n’est pas le cas pour Tübingen et modifie le découpage des rues, des îlots… ainsi que l’ambiance des lieux.

Ces exemples de quartiers durables sont absents chez nous, et nous n’avons pas la même mentalité. Cependant, beaucoup de ces principes peuvent être réutilisées dans l’élaboration du projet urbain de Metz, car on retrouve beaucoup d’enjeux similaires à notre terrain (quartier chambière/trêves) : limite bâtit/espace naturel, diversité, mixité, densité.

Groupe n°2 : Laura Schmitt ; Joana Felix Fernandes ; Céline Ferrandis ; Angélique Petit

COMPTE RENDU 27/03/09

 

VERS UN URBANISME DURABLE 

 l’exemple de deux villes

 

 

STUTTGART : Scharnhauser park

TUBINGEN : Loretto et le quartier français

 

A travers ces deux quartiers nous pouvons observer deux manières différentes de créer la ville durable.

Si toutes deux sont établies sur d’anciennes implantations militaires leurs réponses aux enjeux sont divergentes. Tandis qu’à Scharhnauser Park on a fait quasi table rase du passé pour créer un environnement neuf, à Tübingen l’histoire a été préservée au travers de la réhabilitation des casernes et écuries.

 

  Plan stuttgart Quartier loretto Quartire français tubingen

Stuttgart                                               Tübingen : Loretto                         Quartier français

 

Cependant, malgré leurs différents point de vue, chaque ville respecte des enjeux similaires, comme une lutte contre l’étalement urbain au profit de la redensification des quartiers, la mixité, l’utilisation des énergies renouvelables…

 

 

STUTTGART : Scharnhauser Park

 

·         Un quartier ouvert sur son paysage :

Avec l’agriculture environnante, le paysage lointain de la forêt noire (ouverture de perspectives paysagères) et enfin l’axe vert dans la morphologie urbaine (le végétal entre dans la ville et ouvre vers la perspective du grand paysage.

 

·         La question de la limite :

Avec une progression toute en douceur entre le bâti et l’espace agricole.

 

·         L’organisation du quartier :

Un quartier mixte (logements, activités, équipements publics, transports en commun, zones de loisirs, espaces verts…) mais qui apparaît malgré tout très zoné. On reconnaît dans le plan des secteurs et plus particulièrement des îlots monofonctionnels.

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Photos des divers typologies

 

Le même problème se posent au niveau des logements. Si il y a une grande mixité incontestable au niveau du quartier elle ne se retrouve pas au niveau des îlots.

 

En ce qui concerne les accès, on peut dire que Scharnhauser Park est très ouvert à l’Allemagne et au reste du monde par sa proximité avec l’autoroute et l’aéroport. De plus le quartier est relié au centre ville de Stuttgart par un tram rapide très efficace. A plus petite échelle, les voiries du quartiers sont très organisées : certaines sont spécifiques à la voiture, d’autre plus piétonnières mais où la voiture est tolérée et d’autres encore uniquement piétonnes.

La voie de tram très importante dans le tracé du quartier semble pourtant le scinder en deux, isolant les maisons individuelles.

 

·         Les espaces publics :

70 hectares urbanisés = 70 hectares d’espaces publics / verts

On trouve 2 espaces verts majeurs dans le quartier : l’axe nord-sud qui est un escalier végétal et l’axe ouest est qui est une trame arborée où se situent les jeux pour enfants.                                                                                         

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A l’intérieur de la trame on trouve de plus petits espaces publics d’une très grande qualité où l’on ne reconnaît plus vraiment la frontière entre le public et le privé.

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·         Les enjeux environnementaux :

-          un système de chauffage collectif au bois

-          l’utilisation des déchets issus de la démolition des casernes

-          les toitures végétalisées

-          un système d’infiltration des eaux pluviales

-          la volonté de limité l’utilisation de la voiture au profit des transports en communs.

 

TUBINGEN : Loretto et le quartier français

 

·         L’héritage du passé militaire :

Ici le projet s’est basé sur l’idée de réhabiliter les anciennes casernes et de redensifier la zone. Ainsi on a préservé le maillage préexistant en y créant de nombreuses rues piétonnes (où la voiture peut circuler de façon limitée) très urbaines.

 

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·         L’entrée du quartier :

Le quartier est coupé de la ville par la nationale 27. Un projet de reclassement de cette voie en boulevard urbain est en cours. 


 

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·         Un quartier mixte très flexible :

Le projet d’auto-promotion a ouvert à une plus grande mixité, d’une part parcellaire, d’autre part d’activités, puisque chaque immeuble a son commerce en rez-de-chaussée.

Les constructions se sont faites au coup par coup sur la base d’un plan cadre avec une réglementation souple.

 

 

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·         Les cœurs d’îlots :

Ces espaces de très grande qualité ont à la fois un caractère public (ouverts à tous depuis la rue) et privé (appropriation par les habitants).

 

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·         Le principe de copropriété :

L’auto-promotion du quartier a permis une grande implication et responsabilisation de la part des habitants. La construction s’est faite en fonction du besoin cependant les logements n’étant pas ouverts à la location, ils offrent peu de mixité (logements sociaux, locatifs, privés).

 

·         Enjeux environnementaux :

-          redensification de la ville s’opposant à l’étalement urbain

-          limitation de l’usage de la voiture

-          valorisation des plantations préexistantes

-          panneaux solaires…

 

 

Atouts à développés pour une ville de demain durable :

 

·         Espaces publics : en grands nombre et de qualité.

·         Système d’infiltration des eaux pluviales grâce à de grandes étendues vertes notamment.

·         Système de chauffage collectif pour tout un quartier.

·         Redonner de l’espace aux piétons en écartant la voiture dans des silos. Requalifier les transports en communs.

·         Traitement de la limite de la ville en douceur.

·         Mise en scène du grand paysage.

·         Mixité fonctionnelle, typologique et architecturale.

·         Vers une architecture écologique.

01/04/2009

GROUPE 20 : Ancel P. Kretzer C. Knobloch S. Schwarb E.

Compte-rendu de visite: Stuttgart et Tübingen

Scharnhauser Park – Ostfildern

Le quartier de Scharnhauser Park se démarque tout de suite par sa diversité d’ensembles bâtis, de types de logements. Ils vont des grands équipements, aux logements collectifs (tours et petites barres), aux maisons individuelles… Ce quartier, situé sur un ancien terrain militaire, a profité de l’occasion pour réemployer quelques anciennes casernes et les transformer en logements collectifs. Mais cette idée n’a pas été poussée très loin puisqu’une centaine d’autres bâtiments de type militaire ont subi la déconstruction.

Scharnhauser Park a été conçu selon le plan directeur de Janson + Wolfrum mais il a su s’adapter jour après jour aux besoins des habitants. L’idée forte de cette opération était de créer une zone urbaine de forte densité. Les chiffres actuels montrent un COS de 1,25. Mais cette densité n’est pas flagrante a priori : elle pourrait être plus importante.

Scharnhauser Park possède un ensemble de voies fortement hiérarchisées, réservant par moment de grands espaces piétonniers. Un exemple : le mail planté, axé Nord-Sud. Il donne certes une grande perspective sur le paysage lointain et sur la campagne, mais, lors de notre traversée, nous l’avons ressenti comme froid, vide, répétitif et « sans vie ». Il ne donne guère envie de s’y asseoir et de s’y rencontrer. Est-il vraiment à l’échelle humaine ?

De plus, les habitats qui le bordent inspirent une monotonie architecturale, malgré leurs couleurs vives. Cela tient peut-être au fait que « chacun des ilôts […] est souvent conçu par le même promoteur ».

Ce quartier bénéficie par contre d’un maillage complet de transports en commun, très efficaces (bus, tramway). C’est un bon point pour éviter l’enclavement d’un tel quartier, en périphérie d’une grande ville comme Stuttgart.

Une intention particulière est portée au recueil des eaux pluviales dans tout le quartier : réseau de rigoles, de gouttières, espaces verts décaissés, jeux d’eau…

 

 

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Tübingen

Enjeux : L’enjeu était de freiner l’étalement urbain par la densification, la mixité urbaine, mêlant logements, emplois et loisirs ; ainsi que par la réduction du recours à l’automobile, au profit de transports collectifs efficaces et de déplacements doux facilités. D’autre part, le parti d’aménagement prôné est fondé par une démarche participative des habitants.

Objectifs : Les objectifs soulevés au départ du projet (1993) étaient de mettre en place :

-         une structure urbaine, de diversifier le réseau urbain en alternant les types et tailles de parcelles. Varier les espaces publics.

-         Une mixité à la fois des fonctions, des usages, au sein de la ville, du quartier et de l’immeuble. (mixité verticale)

-         Une diversité des formes de logements, des types de bâtis et des groupes sociaux.

En ce qui concerne la réalisation du quartier, on observe un mélange d’activités, de logements, de cultures et de structures sociales à l’échelle du quartier mais aussi à l’échelle de l’immeuble. En effet, on trouve des immeubles mixtes avec, au rez-de-chaussée des commerces, et des logements à l’étage. Contre ceux-ci peuvent aussi bien s’accoler des immeubles de logements collectifs, que des maisons individuelles ou des équipements.

Aussi, le patrimoine existant a bien été intégré : les casernes militaires existantes ont été rénovées et requalifiées. Les bâtisses « en dur » ont été reconverties pour la plupart en logements, en services ou en équipement et les hangars ont été réappropriés par les industries et les artisans.

Que cela soit au niveau des bâtiments neufs ou anciens, l’opération a été réalisée dans un souci de densité qualifiée et de qualité de population, d’activités et de logements.

Quant à la structure et au réseau urbain, le quartier est pensé selon une réorganisation par îlot. D’ailleurs, plusieurs éléments en témoignent :

-         Parcellisation des îlots et flexibilité de types et de tailles de parcelles.

-         Ouverture des îlots au public.

-         Espace public très présent et important :

o       Forte présence de la végétation (mise en scène, ambiances variées)

o       Espaces offerts aux piétons au détriment de la voiture.

-         Automobiles acceptées mais reléguées à l’extérieur des îlots résidentiels dans des silos. Son usage en cœur d’îlot reste provisoire (livraisons, déchargements de courses…)

Ce quartier est donc durable, autant au niveau environnemental qu’au niveau humain.

Ces usages et lieux du quartier sont très respectés par les résidents du fait de la mise en place d’un système d’autopromotion à la construction. Ce principe est d’une part bénéfique dans le sens où les habitants construisent les lieux « à leur image », selon leurs attentes. Cependant, cela ne favorise pas la mixité et flux sociaux (les propriétaires restent longtemps chez eux et ne favorisent pas forcément la location.)

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Groupe 3 : Perrin, Petiau, Plauche Gillon, Thomas, Yin

Compte rendu visite Stuttgart Tübingen

Vendredi 27 mars 2009

Bien que s’inscrivant dans des contextes relativement différents, le quartier de Scharnauser PARK et le quartier français de Tübingen sont tous deux issus d’un développement urbain qui s’appuie sur des sites de casernes militaires. Thème qui n’est pas sans nous intéresser dans le cadre de notre projet urbain à Metz et qui est porteur de problématiques transversales communes aux quartiers visités, tout comme au quartier étudié.

Si les deux quartiers ont émergé d’anciennes casernes, le premier (Scharnauser PARK)  s’inscrit sur les hauteurs de la ville de Stuttgart tandis que le deuxième (Quartier Français et Quartier Lorezo) naît du fond de vallée, de l’autre côté du fleuve par rapport au vieux Tübingen. Ces données topographiques expliquent en partie une logique de développement de Stuttgart en « ville archipel » alors que Tübingen, développée sur un terrain relativement plat, tend plutôt à développer un maillage urbain susceptible de désenclaver les  anciens quartiers militaires délaissés.

Ainsi, SCHARNAUSER PARK s’intègre dans un réseau de pôles de développement dense et compact, insérés entre d’anciens noyaux villageois qui rendent rationnelle l’extension d’un transport en commun (point de départ de la reconversion du quartier).

Les quartiers de Tübingen oeuvrent plutôt à refaçonner la  ville sur la récupération d’un foncier, en réarticulant de nouveaux axes sur un plan cadre déjà bien composé.

Toujours est-il que des deux quartiers ressort une forte prégnance des traces militaires non sans effet sur les orientations structurelles des quartiers, comme c’est le cas à SCHARNAUSER PARK où le franchissement des axes nord sud est relativement difficile (tram train, axe routier…).

 

Ceci est d’autant plus marquant que le plan d’ensemble propose une sectorisation assez prononcée des activités (logements collectifs à l’ouest, maisons individuelles à l’est, activités de service dans l’entre deux) qui n’est pas sans effet sur la dynamique des quartiers à travers leurs usages. En effet, à la pratique, la distance qui sépare ces ensembles, cumulée à l’effet monumental de l’axe paysager rend quelque peu distant un îlot d’habitation d’un îlot d’activité.

 

Dans cette optique, le quartier de Tübingen présente une plus forte cohésion sans doute issue d’un dessin de quartier militaire plus ancien que le précédent et par conséquent plus favorable à une densité urbaine de quartier. En effet, le maillage se révèle plus dense et bien que plus complexe à gérer (notamment dans la ré articulation des différents quartiers militaires enclavés et autonomes sur des axes structurés autour de places) il induit un découpage parcellaire plus riche qui cumulé à une forte politique d’autopromotion, favorise une grande diversité architecturale.

 

Dans cet aspect, la volonté du projet quant à la « flexibilité du parcellaire » a amorcé un dimensionnement libre mais sur mesure de celui-ci, dessiné selon les besoins des groupes d’autopromotion et par conséquent dans un plus grand respect de la pratique urbaine et un plus grand investissement des populations dans leur conception et leur gestion. Ce contexte et ce cadre juridique d’intervention, favorisent une mixité qui naît d’une offre de logement très diverse et de la constitution d’un règlement (parallèle au développement du quartier), imposant notamment un commerce en RDC. Bien que ce dernier point ne s’avère pas encore convainquant notamment dans le manque de commerces de proximité, il engage un mouvement de mixité fonctionnelle qui ne peut que s’amplifier à mesure que le quartier se densifie. L’offre très large de logements dans le type d’habitat (appartements, collectifs, maisons individuelles) et le statut (accession à la propriété, locatif, logement social ou privé) favorise une mixité sociale et génère une activité qui crée une pluralité fonctionnelle.

 

Cette richesse et cette complexité s’étendent au-delà du logement jusqu’au cœur d’îlot qui demeure privé (mais à disposition de l’ensemble des résidents, hormis une bande de 5m).

Ce principe de gestion commune de cœur d’îlot, que l’on retrouve aussi bien à Tübingen qu’à SCHARNAUSER PARK, est à l’origine de projets d’aménagements remarquables dans la synergie qu’ils entretiennent avec les logements et qu’ils développent entre les habitants, dans l’usage de ces lieux. Les groupes d’autopromotion s’étant constitués autour d’un même projet, développent une complicité et une cohésion (entretenues par une vie dans des espaces partagés), garantes de l’évolutivité des îlots.

Que ce soit dans les deux quartiers, l’importance attachée à la reconversion de l’existant est relativement bien représentée, même si l’on peut regretter une action plus limitée à Scharnauser PARK, qui s’est consolé dans la réutilisation des matériaux de démolition des ensembles non préservés.

En effet, à Tübingen, l’implantation du quartier dans un déjà là, rénové et mis en valeur, l’inscrit dans une histoire qui a déjà forgé l’identité du quartier. Si celle-ci est appelée à évoluer, elle le fait notamment dans la mutation d’anciennes casernes en équipement. C’est le cas aussi au sud d’Ostfildern où un bâti ancien accueille aujourd’hui un restaurant et une salle polyvalente.

Néanmoins, ces équipements situés au sud de Scharnauser PARK posent la question de la relation au grand paysage, notamment dans son implantation stratégique (relation ville campagne) qui affirme l’identité et la cohésion du quartier et celle de l’ensemble villageois. En effet, la maîtrise d’un développement compact et dessiné, cumulée à une logique de préservation des espaces naturels, participent à l’affirmation des limites du quartier qui font l’objet de différents enjeux.

Le premier est d’offrir au maximum de la population une relation au grand paysage par un front bâti en relation avec des parcs conçus avec l’implication des populations.

A défaut de proposer un espace en limite de quartiers dont la pratique et les usages peuvent se révéler peu lisibles (conférant ainsi un aspect figé aux jardins), cet ensemble de parcs instaure une structure paysagère complémentaire à l’axe monumental du quartier.

Le second est de statuer une part de ces espaces en jardins familiaux (logements individuels).

Néanmoins, cet ensemble souffre d’un pré aménagement qui  inhibe toute spontanéité dans la pratique des habitants.

Et un dernier serait de réserver des terrains au  traitement des eaux pluviales et  à l’implantation d’infrastructures tel que la chaufferie urbaine à déchets bois.

La simplicité du traitement de ces infrastructures techniques assure une forte polyvalence à ces espaces largement vécus par les résidents.

Ce dernier point est d’autant plus pertinent qui fait échos à toute une gestion des eaux de pluie du quartier. Que ce soit par les toits terrasse végétalisés, une surface imperméabilisée réduite,  un drainage des eaux par un réseau de rigole et leurs évacuations dans des bassins de rétentions (cumulant une vocation paysagère et de parc urbain) ; le traitement des eaux de pluies est en tout point remarquable, sauf peut être le mélange avec les hydrocarbures issus des voieries.

L’importance attaché à la place de la voiture est commune aux deux quartiers et s’exprime dans une volonté de la reléguer en périphérie (dans des silos ou parkings souterrains) sans pour autant la prohiber dans le réseau secondaire, mais plutôt en la limitant. De ce fait, l’espace public est plus orienté vers des usages partagés entre piétons et cyclistes pour réorienter la voiture sur des axes principaux et la limiter à une desserte temporaire au cœur du tissu, imposée par un stationnement mesuré et un accès restreint.

31/03/2009

GROUPE 16 : COURTOT, SOURISSEAU, TISSERANT, VUONG

VISITE EN ALLEMAGNE

 

Ostfildern: un quartier vivant, évolutif, global et diversifié, écologiquement viable, économiquement prospère, esthétiquement harmonieux  dans son ensemble, quoique localement monotone. Le quartier en lui-même est la conséquence heureuse d’une suite de décisions urbanistiques.

 

Là où nos bords de ville s’essoufflent dans un déploiement pavillonnaire improbable ou incertain, Ostfildern à choisi d’exploiter le potentiel paysager de la vallée en maximisant le logement à cet endroit, ce qui a pour conséquence de dessiner une frontière de ville plus compacte, et plus définie, sans pour autant fermer la ville sur elle-même puisque cette vocation à l’ouverture est soulignée par des parcs, des aménagements publics longeant le grand paysage sans gêner la vue depuis les habitations, et au contraire ouvrant des perspectives impressionnantes sur le paysage agricole ainsi mis en valeur.

 - un traitement soigné du mobilier urbain.

- une diversité des rues et des bâtiments, avec une hiérarchie non stricte mais définie.

- un quartier dont la vocation est d’être une « réserve immobilière » et qui dispose pourtant de son autonomie propre en termes d’activité.

- un réseau de transport en commun performant, propre et bien intégré, reliant le quartier à la ville de Stuttgart.

- une densité importante, une diversité dans le type de logement, une prise en charge par les propriétaires dans un cadre d’évolution de la ville.

- la création de quartiers dans le quartier (architecturalement différenciés), mais même si la mixité de topologies est présente, il est dommage que chaque type soit regroupé en quartiers et non mélangé entre eux à travers la ville.

 

 

Tubingen, et le Quartier Français.

 

Intervention d’un des architectes-urbanistes à l’origine du projet: quelles décisions ont été prises, de quelle façon tout à été orchestré ?

 La ville de Tubingen se caractérise de deux façons: c’est une ville touristique, et une ville étudiante.

Après le départ de l’armée française, il à été décidé de créer une ville compacte, équipée de fonctions.

À la suite d’un « concours d’idée », la réalisation d’un quartier par parties à été choisie.

 

Le quartier soigne surtout son cadre de vie:

- on redoute la monotonie architecturale. On n’impose donc pas d’architecte qui œuvrerait à grande échelle, ou par « zones », mais on privilégie l’idée de diversité. Des parcelles de taille inégale, des hauteurs diversifiées, des esthétiques différentes qui se confrontent contribuent effectivement à donner vie à ce quartier. Des sous ensembles sont crées: « l’enfer vert », « soleil d’hiver »…

- pour autant, on décide quand même d’imposer quelques règles: les voitures seront enfouies sous le sol: autant que possible, les immeubles disposent d’un parking souterrain. Au rez de chaussée, on évacue tous les logements pour n’y installer que du commerce, du public, de l’équipement. Les logements occupent le reste de l’immeuble.

- parcelles strictes flexibles selon les demandes des clients

- une hiérarchie privée/public très déterminée: les rues sont publiques, l’intérieur des ilots est totalement privé, mais son cœur, doit être accessible par la collectivité

- le problème de la voiture est géré indépendamment de celui du logement, afin qu’elle ne soit pas « programmée ».

- mixité sociale

-densité comparable à celle d’une vieille ville => densité qualifiée.

- attention particulière portée à l’emprise au sol qu’on essaie de minimiser un maximum.



 

Groupe 15 : HUTTOIS, MARGON, SENARAT, THIERY

Compte rendu du voyage à Stuttgart du 27 mars 2009 : 


Scharnhauser Park : 
DSC03085 Impressions générales du quartier :  

. Quartier très sectorisé : une zone pour une fonction ( travail, détente, habitation,...)
. Réelle diversité architecturale (bien que très sectorisé : un îlot = 20 maisons identiques)
. Contrairement à notre quartier (quartier Meurthe-canal), les îlots sont composés de plusieurs bâtis et non comme les bâtiments-îlots.
. Idée du silo à voiture avec une réelle identité urbaine et non un bâtiment objet.














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 Tübigen : 
. A Tübigen : mixité fonctionnelle-activités au RDC : commerce, banques, ateliers,...etc.
. Réel intérêt des auto-promotions==> diversité de types de population dans un immeuble. 
. Liberté, Flexibilité du règlement d'urbanisme.
. Volonté d'intensifier la ville : densité de qualité et non de quantité.
. Intérêt de la limitation de la présence des voitures dans le quartiers.
. coeur des îlots aménagés et partagés.
. Casernes réaménagées, réhabilitées.


30/03/2009

Groupe 1 : CHERIEF, CREUSOT, COLNAT, BALDI, DENG

Compte-rendu voyage 27 mars :    

 Cette sortie de vendredi nous a permis d’apprécier, de confronter et de prendre exemple sur deux quartiers, aux plans totalement différents, Scharnhausen Park (près de Stuttgart) et les casernes françaises à Tübingen, qui recèlent pourtant d’importants points communs.

       Le premier point commun que l’on a pu relever est cette volonté de créer de la mixité et de la densité. En associant différents types d’habitats (maison individuelle, foyer de personnes âgées, logements étudiants, appartement F2, F3,…) ainsi que des commerces et des équipements en rez-de-chaussée, ces quartiers créent une pluralité fonctionnelle (et ainsi une certaine mixité sociale), sorte de ville de proximité, avec un nouveau pôle de centralité et des axes de développement.

A Tübingen, cette mixité est d’autant plus flagrante que les opérations de construction ont eu lieu dans un cadre organisationnel tout à fait particulier qu’est l’autopromotion. De ce fait, immeubles et maisons individuelles se partagent un même îlot, avec, à chaque rez-de-chaussée, du commerce ou de l’artisanat (dispositif à respecter suivant le plan d’aménagement d’ensemble), et un cœur d’îlot privé (morcelé suivant les parcelles) qui est aménagé de manière globale et unitaire par la volonté et les besoins réunis de tous les propriétaires de l’îlot. Il est clair que ce quartier fait exemple quant à la gestion sociale des constructions et de la vie de quartier, mais pose la nécessaire condition de la bonne entente de tous les résidents au sein d’associations de quartier fortes et unitaires. En d’autres termes, la question de la bonne entente se pose et se posera certainement au moment des changements de propriétaires (la gestion de l’espace privé partagé dans le temps).

A Scharnhausen Park, on retrouve cette organisation au centre du quartier (commerces en rez-de-chaussée et logements collectifs aux étages supérieurs). Mais, l’idée même du plan d’ensemble est alors une certaine sectorisation des activités. Les maisons individuelles sont réunies au sein de petits « quartiers », situés non loin du centre, les immeubles collectifs se trouvent dans une autre partie du quartier par exemple. On peut regretter cette réelle séparation des fonctions que l’on ressent d’autant plus lorsqu’il s’agit de passer à pied de l’un à l’autre, par la distance à parcourir et l’existence de barrières (construites ou non). Toutefois, le rapport au grand paysage est dans ce quartier intéressant par le jeu des limites, mais également par l’introduction d’un élément fort qui est cette trame verte étagée qui s’insinue et donne à voir la plus grande dimension du cadre bâti débouchant sur le paysage naturel agricole.

Chacun de ces deux quartiers a pris pour parti de conserver et de réutiliser les casernes existantes, afin de créer des typologies d’habitat différentes. Cette situation est surtout visible à Tübingen où l’existant (réapproprié et réaménagé) donne déjà un contexte historique à ce jeune quartier et lui permet peut-être plus facilement de se forger une âme. D’anciennes fermes à Scharnhausen Park sont devenues des lieus d’exception, pôle d’attraction et noyau historique de ce quartier.

 

       Une très grande attention a été portée, dans ces deux lieux à la place de la voiture, son utilisation, son emprise, ses limites. A Scharnhausen Park, les voies sont très fortement hiérarchisées : la grande rue passante, les ruelles de desserte, qui ne sont accessibles en voiture uniquement en sens unique et à stationnement limité dans le temps. Puis, les rues sur lesquelles donnent les maisons deviennent des ruelles qui se pratiquent exclusivement à pied ou à vélo. De même, le stationnement se fait rare en surface : il apparait dans des secteurs bien définis, en bordure de zone d’habitat, et le silo et le souterrain sont privilégiés.  

De manière différente, à Tübingen, la voirie est partagée pour tous les usagers (piétons, vélos, voitures, …). La voiture n’a alors plus la place prépondérante qu’elle a sur les voies principales et stratégiques. On se rend compte que ce système fonctionne parfaitement à partir du moment où ces secteurs sont très bien desservis soit par le tram-train à Scharnhausen Park, soit par les bus qui vont jusqu’à l’intérieur des quartiers (cf. le quartier français à Tübingen), mais aussi à partir du moment où les îlots sont munis d’espaces pour entreposer les vélos, comme c’est le cas dans le quartier Loretto.

       Le temps pluvieux de vendredi nous a permis de nous rendre compte qu’un important travail sur la récupération des eaux pluviales avait été fait à Scharnhausen Park. Les places de stationnement sont, la plupart du temps, non imperméabilisées. Les eaux pluviales des toitures, des jardins, parcs de jeux et lieux de stationnement sont récupérées par l’intermédiaire de rigoles, traitées plus ou moins architecturalement selon les endroits, pour être infiltrées localement par l’intermédiaire de bassins de rétention (traitées en noues paysagères) en cas de très fortes et brutales chutes de pluies.

      Le quartier de Scharnhausen Park a fait un travail important sur la notion de limite urbain-campagne : la construction s’y fait dense avec un habitat collectif afin de  faire profiter à un maximum de personnes cette idée de rapport visuel direct à la campagne. Enfin, cette limite est traitée avec une « bande verte » de presque trente mètres de large, recevant des équipements à l’intention des enfants, des aires de repos, sorte de transition visuelle traitée avec des pôles de loisirs. De manière très subtil, le lien avec l’ancien bourg en contrebas est traité par une allée plantée qui s’enfile à travers champs.


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