Groupe 3 : PERRIN, PETIAU, PLAUCHE GILLON, THOMAS, YON
Compte rendu du 22 mai
La séance a été initiée par un débat autour de questions soulevées par l’ensemble du groupe travaillant sur le secteur de Metz-Nord. Il en résulte différentes prises de position, plus ou moins contrastées qui nécessitent, pour certaines, de plus amples recherches à fin de justifier une orientation d’aménagement, dont l’argumentaire fait défaut. Cela se traduit essentiellement sur cinq points :
_La question du Tram-Train dont le développement de l’infrastructure nécessite de gérer le réseau à l’échelle de l’agglomération et la pertinence de ce service compte tenu du réseau existant.
Position du groupe : la mise en place d’un tel équipement permettrait d’optimiser une infrastructure tout en faisant évoluer son impact sur le quartier d’un élément de rupture à un élément de recomposition du tissu urbain. L’ouverture d’une ligne entre les nouveaux quartiers de Metz serait un facteur de développement et un garant de réussite pour l’aménagement de ces nouveaux quartiers.
_ Le point des surfaces récupérées après le démantèlement de l’infrastructure autoroutière. Cette libération foncière pose la question de l’épaisseur des bords de Moselle et de son échelle dans un contexte de quartier de Faubourg.
Position du groupe : dans l’optique d’une requalification urbaine de l’autoroute en boulevard, l’affirmation de ce statut doit passer par un front de rue bâti qui réoriente le quartier sur le « cœur de ville ».
_ L’épineux problème du rattrapage des niveaux dans la continuité des franchissements de la Moselle qui doit répondre d’une stratégie d’aménagement en fonction du tracé du boulevard.
Position du groupe : l’aménagement de ces dispositifs urbains sur plusieurs niveaux doit limiter son développement en bord de Moselle et ne pas pénétrer dans le futur tissu du quartier. L’aménagement de ces espaces peut faire échos à des lieux de qualités du quartier tel que le pont de Fer.
_ L’orientation quant à la reconversion d’éléments à valeurs patrimoniales qui au-delà de préserver la mémoire d’un site, constitue la genèse d’une morphologie urbaine.
Position du groupe : la revalorisation de ce bâti cumulée à la remise en scène d’alignements existants peut contribuer à établir des relations entre les différents morceaux composites du quartier et à retrouver des valeurs partagées historiques et patrimoniales, fédératrices pour la constitution d’un quartier.
_ La difficile appréhension de l’animation urbaine qui bien que s’articulant sur des points de centralités se développe à l’échelle de tout le quartier, selon une logique hiérarchisée et complémentaire.
La deuxième partie de séance a fait l’objet d’une correction de groupe, qui sur l’ensemble du secteur s’est attaché aux problèmes de représentations, ciblés sur les enjeux majeurs pour faciliter la communication du projet.
Dans l’approche schématique, une meilleure hiérarchisation de l’information qui peut même passer par une légère exagération mettrait en valeur les enjeux fédérateurs (des projets) suivants :
_ l’approche territoriale exprimée par la trame paysagère
_ les points d’articulations avec les axes et les pôles historiques
_ les points de centralités du quartier, éléments repères, signal et potentiel d’animations
_ la structure viaire primaire et historique, base d’une nouvelle morphologie
Dans une approche plus individualisé par sous secteur, il a été question d’un travail de recoupement entre les différents membres du groupe et d’une réévaluation des enjeux majeurs des projets.
Sous secteur 1 :
_ affiner l’approche territoriale en fonction du PPRI, notamment pour définir les zones constructibles.
_ développer la conception autour de l’animation du quartier polarisé autour de la route de Lorry et des casernes Desvallières.
_ développer le phasage du projet de sous secteur
Sous secteur 2 :
_ créer ou développer les axes est-ouest, notamment pour le développement de la trame paysagère secondaire.
_ développer une synergie autour de l’animation du quartier, surtout avec le sous secteur 1.
_ exploiter les axes secondaires mais plus « organique » pour développer des itinéraires bis attribuer aux transports doux.
_ exploiter les casernes dans le potentiel de centralité à l’emplacement stratégique de la trame paysagère et dans une mise en perspective des bâtiments patrimoniaux du sous secteur 3.
_ régler les problèmes de franchissements et d’échanges d’un bout à l’autre de la future voie de tram-train.
Sous secteur 3 :
_ affirmer l’entrée de quartier.
_ gérer la continuité de la trame paysagère des bords de Moselle jusqu’aux autres sous secteurs.
_ affiner la définition des nouvelles formes urbaines du quartier.
Sous secteur 4 :
_ redéfinir l’entrée de quartier notamment avec l’accueil d’un silo à voiture
_ gérer l’amorce de la promenade en bord de Seille
_ affiner le rapport d’échelle avec l’existant dans la définition de nouvelle forme urbaines.
_ choisir une orientation quant à la pertinence de certains franchissements et l’assumer dans une logique de coût global.
_ offrir de véritable pôle pour la reconversion d’activités anciennes.
Sous secteur 5 :
_ gérer les différentes activités dans la définition de nouvelles formes urbaines ponctuées de bâti à valeur patrimoniale et de mémoire.
_ régler le problème de desserte des transports.