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15/06/2009

GP 20: Ancel, Knobloch, Kretzer, Schwarb

Compte-rendu de la séance du 12 juin :

 

Frange ville campagne :

 

-Trouver un équilibre public /privé /collectif pour les cœurs d’îlots.

-Déterminer la place du collectif à l’échelle de l’îlot ou à plus grande échelle.

-Hiérarchiser et de la voirie et détermination de leurs gabarits.

-Réaliser une maquette

 

Caserne Sud :

 

-Trouver un équilibre entre les espaces verts publics et collectifs et définir le statut des espaces verts publics.

-Densifier le bâti.

-Créer des liens entre les différentes typologies de bâtis et des articulations entre les différents îlots en créant de la mixité à l’échelle de l’îlot.

 

Caserne Nord :

 

-Faire attention aux courbes de niveau.

-Être plus souple dans la réflexion en faisant des schémas.

 

Atelier SNCF :

 

-Le concept de marquer le plateau est intéressant.

-Faire une étude plus fine des équipements (notamment place de l’esplanade, un marché est-il nécessaire ?)

-Penser la troisième place comme un espace de respiration boisée qui ferrait la transition entre les places minérales et les espace verts.

-Gérer la proximité avec la voie ferrée : les petites maisons sont mal placées, il faut remplacer le logement par des bureaux.

-Faire attention à la longueur de la passerelle et trouver des références de passerelle aussi longue.

09/06/2009

GP 20: Ancel P, Knobloch S, Kretzer C., Schwarb E.

Voyage à Paris:

 

Afin d’être efficace et de profiter dans de meilleures conditions des différents sites, nous avons décidé de diviser notre groupe. Deux d’entre nous ce sont intéressées aux secteurs nord et est de Paris, l’autre partie a visité tout le secteur sud-est.

 

Secteur Sud-Est

o       Quartier Seine Rive Gauche :

Nous avons relevé tout particulièrement les dimensions des voiries ainsi que la façon de les hiérarchiser : entre les passages en cœur d’ilôt, les voies de desserte piétonne, les petites rues et les grands axes… Nous avons également fait attention au traitement des espaces publics/privés, au soin apporté pour les abords de ces lieux… Nous avons croisé certains événements architecturaux comme la passerelle Simone de Beauvoir, le jardin zen en plein cœur du quartier…

 

o       Bercy :

Notre attention s’est centrée sur le parc paysager dont nous avons trouvé des similitudes avec le projet des ateliers sncf : il y avait tout un travail de pavage, de mémoire par la présence d’anciens rails (passé industriel), et de mise en scène/respect de la nature existante. Des petits jardins potagers éducatifs existent dans ce parc et sont entretenus par les enfants du quartier.

La reconversion des anciens entrepôts en commerces et restaurants a fait de cet endroit un lieu très agréable, réinterprétant le thème des passages couverts du XIX°ème.

 

o        Porte d’Ivry et Porte d’Italie

Nous avons relié ces deux portes en prenant le tram, aménagé en partie sur l’herbe. Trajet court mais très agréable. Ces portes nous ont tout de suite parues hors d’échelle par rapport à notre projet. Paris doit faire face à des flux bien plus importants que Montigny. Et cela ne produirait pas le même effet si on tentait d’en réduire l’échelle : ce modèle ne nous paraît pas transposable.

 

o       Château des Rentiers :

Dans cette zone se côtoient de grands immeubles sociaux et de petites rues aux allures de vieux faubourg. Ces rues si charmantes ne sont pas indiquées, on les trouve par hasard au détour de notre chemin… Le côté exigu des rues peut renforcer l’idée de l’existence passée d’un faubourg. De plus certains quartiers d’apparence bourgeoise, aux façades très soignées, fleurissent ça et là.

 

o       Viaduc des Arts :

Nous avons la reconversion du viaduc avec toutes ces boutiques d’art et d’artisanat. L’intégration est douce et soignée. Cela apporte de l’attractivité aux commerces existants. La promenade au dessus est très agréable et permet d’apprécier la rue sous une autre perspective.

 

 

o       Faubourg Saint Antoine :

Nous sommes entrées dans plusieurs cours en cœur d’îlot et avons apprécié leur diversité. Tout leur charme réside dans leur style ancien et leur étroitesse, mais cela serait difficilement applicable aux nouveaux îlots.

o       Place de la Nation :

Idem que pour les places d’Ivry et d’Italie, bel espace mais encore une fois hors d’échelle. La végétation « éponge » un peu le côté fortement minéralisé. Pour les piétons, l’espace est risqué ; la place n’est pas à taille humaine.

 

 

Secteurs Nord et Est :

 

o       Bassin de la Villette :

 

-Place Stalingrad: gestion du dénivelé pour encadrer la place, aménagement et mise en scène du canal.

-Le long du canal : insertion d’immeubles d’architecture contemporaine dans un tissu ancien.

-Ilots entre le boulevard de la Villette et la rue d’Aubervilliers : aménagement des cœurs d’îlots avec hiérarchisation des voiries (rues de dessertes)

-Avenue de Flandre : morphologie et dimension de la rue qui s’adaptent à la diversité des modes de transports qui la parcourent. Utilisation du terre-plein central pour les modes de transports doux (vélo et piéton)

-Le 104 : réhabilitations d’anciens bâtiments industriels pour y intégrer un programme culturel.

-Jardin d’Eole : aménagement d’un jardin urbain (terrains de sport, buvette) le long des voies ferrés avec mise en scène de ces dernières.

 

 

o       Haut de Malherbes :

 

Mise en place du principe de l’îlot ouvert qui organise les immeubles autour d’un parc accessible (le jour) depuis la rue et offrant ainsi une qualité de vie certaine pour les habitants qui habitent dans un parc, mais peu de mixité et de vie dans les rues.

 

o       Quartier République :

 

-Place de la République : aménagement d’un espace public au centre d’un rond-point au croisement de plusieurs axes importants. mais ce projet n’est pas à la même échelle que Montigny.

-Canal St Martin : mise en scène du canal et des écluses par la mise en place de passerelles hautes. une grande diversité des aménagements de la partie couverte, dédiée au piéton qui peut se transformé pour accueillir des événements éphémères comme un marché.

 

o       Faubourg St Antoine :

 

- Reconversion intéressante des cours d’un ancien faubourg industriel (principalement en logements, showrooms et bureaux pour professions libérales )

- Pose la question d’une possible activité industrielle (petite industrie) ou artisanale en milieu urbain aujourd’hui (source d’emplois et de mixité fonctionnelle et sociale)

 

 

 

o       Place des Nations :

 

- Qualité de cette place à différents niveaux :

+ important nœud de trafic pour différents modes de transports : voitures, métro, bus, vélos

+ hiérarchie entre les niveaux de trafic : du trafic de niveau élevé sur l’anneau intérieur aux voies de dessertes des immeubles et commerces sur l’extérieur (de l’autre côté des terre-plein)

+ articulation (lien) entre des quartiers et des rues de gabarits différents

+ qualité de l’espace publique offert aux piétons : traitement des espaces verts sur la place centrale et sur les terre-plein, confort et appropriation de ces espaces

- Espace hors d’échelle par rapport au quartier à aménager à Montigny

 

o       Cours de Vincennes

 

Partage équilibré de l’espace public pour les différents modes de transport sur un axe au trafic très important.

 

o       Porte de Vincennes :

 

-          Qualités spatiales de cet espace d’articulation et d’entrée de ville

-          Partage et aménagement progressif de l’espace public pour les différents modes de transport.

 

o       Quartier de la Réunion :

 

-          Quartier dont la structure est héritée du XIXe : hiérarchie des rues et du bâti entre les axes principaux (plantés) et les petits passages.

-          Variété architecturale de ce quartier dans lequel s’insèrent des bâtiments contemporains très contextuels.

-          Aménagement de qualité de la Place de la Réunion : espace central généreux et donné aux piétons

 

  • Quartier de la Mouzaïa :

 

-          Présence intéressante d’un quartier de maisons individuelles (denses) dans Paris intra-muros.

-          Hiérarchie et diversité des rues entre les grands axes (plantés), les axes secondaires et les petites villas piétonnes, en pente, très intimes, sur lesquelles débordent la végétation des particuliers.

-          Petitesse de ces maisons et de ces parcelles, grande densité pour un quartier de maisons individuelles

-          Diversité stylistique et architecturale, appropriation évidente des espaces

 


GP 20: Ancel P, Knobloch S. Kretzer C., Schwarb E.

Compte rendu du 05 juin 2009

Tout d’abord, l’intégration du TCSP au sein de nos boulevards urbains a été validée. Il s’implantera sur les tracés majeurs : à savoir la rue Franiatte et la rue de Blory. Pour le reste du boulevard urbain, il sera desservi par un réseau de transport bus classique.

 

Au niveau des sous-secteurs, voici les principaux commentaires :

Ateliers SNCF :

            Le maillage est trop dense par rapport au nombre de bâtiments à desservir. Il faut garder la même hiérarchie par rapport à la ville. Pour améliorer la continuité entre ancien quartier et nouveau  quartier, il convient de finir les îlots commencés. Le seul bémol réside dans la topographie. Faire de la « coulée verte » existante un point fort du projet, la rendre piétonne et relier les parcs. Le marché couvert est mal placé car le quartier se trouve enclavé. Le bâtiment de mémoire est conservé mais changera de destination (ateliers d’artistes et autres). Réduire un maximum l’impact de la voiture. Connexions jardins sur jardins et pas jardins sur rue. Mettre à proximité de l’esplanade (cœur de quartier) les équipements publics majeurs.

 

Casernes NORD :

            Il convient de ne pas quadriller de façon systématique le terrain des casernes, et ne pas « remplir les cases ». Essayer de créer des ambiances particulières à chaque situation. Travailler sur le dimensionnement et la hierarchie, de façon plus précise. (voies, places, bâtiments…). Faire des coupes pour se rendre compte de la proportion du bâti par rapport à la largeur des voies.

 

 

 

Casernes SUD :

            Justifier le déplacement du Super U. Travailler l’axe naturel depuis la place de l’église jusqu’au rond point. Remettre la deuxième petite place plus près du carrefour. Diversifier l’activité sur ces places.  En cœur d’îlot mettre plutôt des squares.

 

Franges :

            Pousser la question de la bande d’aménagement, zone intermédiaire entre ville et campagne. Les cœurs d’îlots ne sont pas tous accessibles. Hiérarchiser, varier les différentes typologies de bâti et de voirie. Profiter du lycée pour y mettre quelques commerces. Veiller à garantir la mixité sociale. Silo mal placé. A la place, mettre un élément d’articulation qui ferait transition avec le quartier.

 


Pour nos quatre secteurs, il faut que l’on travaille bien plus le dimensionnement et les proportions des voiries et hauteurs.


26/05/2009

GR 20: Ancel P., Knobloch S., Kretzer C., Schwarb Emma

Compte rendu de la séance du 22/05/09

Nous avons commencé la séance de correction par une petite réunion entre groupes travaillant sur Montigny. Il est apparu que nous avions de nombreux points communs, et des intentions de projets tantôt semblables et tantôt différentes. Nous avons principalement retenu de ces discussions certains points essentiels de projet :

            - Centralité par rapport à l’église

            - voie ferrée = fleuve, bords=quais. Vrai axe de transport doux ou promenade                                    paysagère.

            - ateliers SNCF= pivot entre Montigny Nord et Montigny sud

            - Récupération des eaux de la voie verte ?

            - Promenade = ceinture avec ou sans voies pénétrantes ?

            - Relier la limite ville/campagne au Sugnon ?

 

Puis nous avons pu bénéficier d’une correction individuelle sur chaque sous-secteur. Voici ce qui a été retenu :

 

Au sujet de notre carte des enjeux, il a été dit que des informations étaient manquantes.

 

Secteur de la limite ville/campagne :

            On ne construit rien dans la zone de campagne. Il faut qu’il se passe quelque chose d’intéressant dans le parc. Ce dernier doit être mis en lien avec les bassins avec la Seille.

De multiples commentaires ont été fait par rapport à l’emplacement de certains bâtiments, et notamment dans la nécessité de fermer une place par ceux-ci.

            - Nécéssité de coupes sur la rue de Blory (qui devient alors un axe majeur du projet).             - Tirer les ombres des bâtiments à 45° sur la route.

            - Réfléchir au statut public/privé des cœurs d’ilot.

 

Secteur des Casernes Sud :

            - Peut-être reloger l’EDF dans une partie dynamique des casernes ?  Penser à sa        possible reconversion.

            - Déjà trop lancée dans les détails, je dois retravailler le maillage à une plus grande      échelle. Unifier, lier les différentes zones. Rationaliser en créant un minimum de           routes pour desservir le maximum de bâtiments.

            - Créer deux poles importants d’articulation.

 

Secteur des Casernes Nord :

            - Ne pas oublier la trame verte des franges ferroviaires.

            - Bien définir le maillage de quartier.

            - Travailler les rues piétonnes secondaires, les voies de dessertes.

            - Densifier sur les axes principaux. Mettre des commerces en rdc de préférence autour           des places.

 

 Secteur des Ateliers SNCF :

            - L’idée d’une passerelle courbe est très complexe à réaliser.

            - Fabriquer une école et une crèche, un « Pôle Enfance ». Une Poste ?

            - Pousser le jeu de l’alternance R+4 et R+6 en inversant les voies piétonnes…           

            - Insertion d’arrêts de bus aux points stratégiques, voir avec le réseau existant.

            - Décider de l’aménagement de l’Esplanade, de son traitement. V

            - Voir les gabarits des immeubles extérieurs par rapport aux intérieurs. Ils peuvent être            plus grands pour faire écran au bruit. (12-15 voire 16m d’épaisseur).

 

Il a été convenu que pour dans deux semaines, nous réaliserions :

            - schémas de voiries (hiérarchisées)

            - donner les hauteurs des bâtiments

            - trouver des plans et photos de référence + croquis, d’ambiance de bâtiments qui nous                        plaisent.

            - où on rentre dans les bâtiments ?

            - se mettre d’accord sur le tracé de la voie verte, la prolonger, l’interrompre, la                                    reprendre ??

 

30/04/2009

GROUPE 20: Ancel P, Knobloch S, Kretzer C, Schwarb E

            Notre dernière correction de projet était essentiellement axée sur le projet d’aménagement de nos secteurs. Ces derniers s’articulent selon une cohérence globale. Celle-ci se présente comme un remaniement du maillage de la ville. Ce nouveau maillage valorise les voies radiales existantes et nouvellement créées et relie ainsi nos secteurs de travail.

 Par la suite,  ils s’organisent individuellement selon leurs besoins et usages.

 

Nous allons recenser les problèmes posés lors de cette correction, pour l’ensemble et par secteur.

 

En ce qui concerne le plan général d’aménagement, nos secteurs dépassent visiblement les limites données par le sujet. Il faut veiller à bien les redélimiter.

Par ailleurs, on redessine des boulevards urbains à partir de voies moyennement fréquentées, il serait souhaitable d’évaluer le gabarit avant.

Le projet du Sugnon déjà réalisé par la mairie devra apparaître en fond de plan.

 

 

Pour ce qui est du secteur SNCF, l’esplanade préservée pose un problème : celui de la confrontation brutale aux voies ferrées, sa situation surélevée (traitement à réfléchir) et son dimensionnement par rapport aux îlots. Pour mieux visualiser le projet il est indispensable de travailler d’avantage en coupe.

 

Quant aux casernes, notre volonté d’implanter des commerces dans la rue Franiatte devra se faire de façon plus condensée, plus diversifiée afin de donner de l’intensité.

 

 

 

28/04/2009

Groupe 20: Ancel, Knobloch, Kretzer, Schwarb

Notre méthode d’analyse s’organise de l’échelle régionale à l’échelle des secteurs. Les différentes thématiques sont étudiées à chaque échelle.

 

Remarques relatives à l’Analyse :

           

En résumé, nos cartes sont justes mais doivent mieux mettre en évidence les points forts et points faibles de la ville, et ce à chaque échelle. L’important doit sauter aux yeux (par exemple, en complétant avec des schémas). L’oral doit mettre en surbrillance les soucis de la ville, de l’agglomération, ou de la région.

 

Remarques relatives aux Secteurs de Projet :

 

Secteur des Limites de Campagne :

            - Le parti pris de ne pas construire sur les franges de la campagne (actuellement qualifiées par la Mairie de réserves foncières) doit être bien argumenté.

            - La limite de frange en elle même reste à qualifier. En effet, il faudrait faire profiter de cette frange à plus de population. On doit préférer la densification. Cela pose donc la question du front de ville : quelle image donner de la ville depuis les champs et vice versa ?

            - S’il y a densification, anticiper l’installation de services et commerces appropriés. Finir et compléter correctement ce qui a déjà été commencé.

           

Secteur Ateliers Sncf – base de loisirs :

            - Notre première idée était de conserver et partitionner les bâtiments des ateliers. Seulement, en conservant ces grands hangars (sans réel intérêt patrimonial), nous nous privons d’une occasion de renouvellement. Il faut aménager des rues et garder ce qui a véritablement de l’intérêt (démontrer par des photos).

            - Liaisonner les deux rives par des vues, et des passages divers…

            - L’idée de passerelle piétonne franchissant la voie ferrée est une bonne idée à exploiter.

            - Il faut dessiner un véritable maillage et déjà dessiner les bâtiments.

            - Conserver une structure pour des halles couvertes par exemple mais pas partout.

 

Secteur des Casernes :

            - Etudier la possibilité de relier les deux bouts de la ville, de la base de loisirs au cimetière près de la Horgne (en limite de campagne), dans la logique d’une trame verte, à l’échelle de l’agglomération.

            - Travailler les axes internes aux casernes, de façon perpendiculaire aux grandes voiries de Montigny : peut-être des passages piétons ? Conserver des grands îlots pour complexifier les tissus.

            - Les éléments commerciaux et les équipements doivent être placés aux abords des voiries principales (en cœur de quartier, apportant une facilité d’accès et de garage).

 

En somme, on dénombre trois zones de réflexion, à couper en quatre sous-secteurs.

03/04/2009

Groupe 20: Ancel P, Knobloch S, Kretzer C, Schwarb E

Suite à notre entrevue de ce vendredi 30.04.2009 nous devons revoir ou intégrer les points suivants concernant notre travail de projet urbain sur le secteur de Montigny :

 

A l’échelle de l’agglomération :

-Identifier clairement sur une carte les différents réseaux et infrastructures (transports, parkings)

-réfléchir à la représentation cartographique des projets en cours : à court ou moyen termes, ou en fonction des différents types de projets (renouvellement urbain, développement de nouvelles zones.

-situer Montigny (secteur de notre projet) par rapport au centre de Metz.

-veiller à traiter l’analyse avant d’aborder les enjeux et  nos projets

-Ajouter les infrastructures et réseaux sur les cartes historiques selon leur apparition

Suite à l’analyse on s’aperçoit qu’il existe que des relations paysagères et d’infrastructures radiales entre Metz et son agglomération. Il faudrait donc créer des relations transversales entre les périphéries. On s’aperçoit  que cette question se pose dans notre secteur de projet notamment lorsqu’il s’agit de la traversée de la Seille.

A l’échelle de Montigny :

-         Il serait judicieux d’établir une carte des enclaves.

-         faire une carte sur les différentes tailles de parcelles

-         faire une carte comparative montrant l’emprise du bâti par rapport aux parcelles

-         Annoncer les enjeux avant les secteurs de projet

 

Enjeux :

-         intégrer une trame verte en cohérence avec celle à l’échelle de l’agglomération

-         travail sur la transition ville/campagne (gestion de la limite, connexions douces paysagères et urbaines)

-         créer un nouveau centre de vie dynamique, mettre en valeur l’identité de la ville et du secteur par la réhabilitation des casernes. (densifier, diversifier les fonctions et usages…)

-         atténuer la fracture de la ville par la voie ferrée : travail sur les franges, réflexion paysagère (travail des vues et vis-à-vis, passerelles piétonnes et cyclables)

Questions liées au projet :

 

-Penser à  délimiter clairement la zone de projet

-Bien se renseigner sur les transports en communs existants à voir s’il est nécessaire de mettre en place un tramway

-créer des axes de communications doux : création différentes voies cyclables, piétonnes

-comment traiter la limite ville/campagne

-pertinence quant à la création des équipements (type et taille) à l’échelle à la fois du secteur et de l’agglomération

01/04/2009

GROUPE 20: Ancel P - Knobloch S. - Kretzer C. - Schwarb E.

Compte-rendu de la séance du 20 mars 2009

Positionnement de Montigny :

- dans le prolongement de Metz et à proximité des terrains agricoles.

 

Analyse – Constats :

- potentiel foncier qui peut être libéré (casernes, ateliers SNCF)

- isolement des casernes par rapport à leur environnement

- manque de vie/d’activités

- coupure faite par la voie de chemin de fer entre les casernes et le vieux Montigny et Metz.

- absence ressentie de l’eau dans le quartier.

 

Propositions :

 

- analyse des besoins de Montigny (logements sociaux, espaces de loisirs, commerces, équipements, transport, parkings…)

 

- ouverture des casernes

- augmentation de la densité

- introduire de la mixité urbaine

- conservation / mise en valeur du patrimoine (casernes)

 

- recréer des liens avec les centres historiques (ceux de Montigny et Metz)

- retravailler les différentes possibilités de passage comme les ponts ou les passerelles (espaces agréables à tous : piétons, vélos, voiture, tram)

- reconquérir le dénivelé le long de la voie ferrée (cf. coupe)

- aménagement de nouveaux équipements dans les ateliers SNCF

- requalifier les voies en rapport avec ces nouveaux équipements et analyse des besoins.

 

- Assurer la continuité de la trame verte, caractéristique de l’agglomération messine (prolongement des rues plantées, conservation des espaces verts, mettre en relation ceux qui sont publics et privés, liens paysagers et mise en valeur des limites agricoles de la ville)

- Analyse des sols libérés par l’armée (perméables ou non)

- Retrouver une présence de l’eau dans la ville


GROUPE 20 : Ancel P. Kretzer C. Knobloch S. Schwarb E.

Compte-rendu de visite: Stuttgart et Tübingen

Scharnhauser Park – Ostfildern

Le quartier de Scharnhauser Park se démarque tout de suite par sa diversité d’ensembles bâtis, de types de logements. Ils vont des grands équipements, aux logements collectifs (tours et petites barres), aux maisons individuelles… Ce quartier, situé sur un ancien terrain militaire, a profité de l’occasion pour réemployer quelques anciennes casernes et les transformer en logements collectifs. Mais cette idée n’a pas été poussée très loin puisqu’une centaine d’autres bâtiments de type militaire ont subi la déconstruction.

Scharnhauser Park a été conçu selon le plan directeur de Janson + Wolfrum mais il a su s’adapter jour après jour aux besoins des habitants. L’idée forte de cette opération était de créer une zone urbaine de forte densité. Les chiffres actuels montrent un COS de 1,25. Mais cette densité n’est pas flagrante a priori : elle pourrait être plus importante.

Scharnhauser Park possède un ensemble de voies fortement hiérarchisées, réservant par moment de grands espaces piétonniers. Un exemple : le mail planté, axé Nord-Sud. Il donne certes une grande perspective sur le paysage lointain et sur la campagne, mais, lors de notre traversée, nous l’avons ressenti comme froid, vide, répétitif et « sans vie ». Il ne donne guère envie de s’y asseoir et de s’y rencontrer. Est-il vraiment à l’échelle humaine ?

De plus, les habitats qui le bordent inspirent une monotonie architecturale, malgré leurs couleurs vives. Cela tient peut-être au fait que « chacun des ilôts […] est souvent conçu par le même promoteur ».

Ce quartier bénéficie par contre d’un maillage complet de transports en commun, très efficaces (bus, tramway). C’est un bon point pour éviter l’enclavement d’un tel quartier, en périphérie d’une grande ville comme Stuttgart.

Une intention particulière est portée au recueil des eaux pluviales dans tout le quartier : réseau de rigoles, de gouttières, espaces verts décaissés, jeux d’eau…

 

 

SDC10569

 

Tübingen

Enjeux : L’enjeu était de freiner l’étalement urbain par la densification, la mixité urbaine, mêlant logements, emplois et loisirs ; ainsi que par la réduction du recours à l’automobile, au profit de transports collectifs efficaces et de déplacements doux facilités. D’autre part, le parti d’aménagement prôné est fondé par une démarche participative des habitants.

Objectifs : Les objectifs soulevés au départ du projet (1993) étaient de mettre en place :

-         une structure urbaine, de diversifier le réseau urbain en alternant les types et tailles de parcelles. Varier les espaces publics.

-         Une mixité à la fois des fonctions, des usages, au sein de la ville, du quartier et de l’immeuble. (mixité verticale)

-         Une diversité des formes de logements, des types de bâtis et des groupes sociaux.

En ce qui concerne la réalisation du quartier, on observe un mélange d’activités, de logements, de cultures et de structures sociales à l’échelle du quartier mais aussi à l’échelle de l’immeuble. En effet, on trouve des immeubles mixtes avec, au rez-de-chaussée des commerces, et des logements à l’étage. Contre ceux-ci peuvent aussi bien s’accoler des immeubles de logements collectifs, que des maisons individuelles ou des équipements.

Aussi, le patrimoine existant a bien été intégré : les casernes militaires existantes ont été rénovées et requalifiées. Les bâtisses « en dur » ont été reconverties pour la plupart en logements, en services ou en équipement et les hangars ont été réappropriés par les industries et les artisans.

Que cela soit au niveau des bâtiments neufs ou anciens, l’opération a été réalisée dans un souci de densité qualifiée et de qualité de population, d’activités et de logements.

Quant à la structure et au réseau urbain, le quartier est pensé selon une réorganisation par îlot. D’ailleurs, plusieurs éléments en témoignent :

-         Parcellisation des îlots et flexibilité de types et de tailles de parcelles.

-         Ouverture des îlots au public.

-         Espace public très présent et important :

o       Forte présence de la végétation (mise en scène, ambiances variées)

o       Espaces offerts aux piétons au détriment de la voiture.

-         Automobiles acceptées mais reléguées à l’extérieur des îlots résidentiels dans des silos. Son usage en cœur d’îlot reste provisoire (livraisons, déchargements de courses…)

Ce quartier est donc durable, autant au niveau environnemental qu’au niveau humain.

Ces usages et lieux du quartier sont très respectés par les résidents du fait de la mise en place d’un système d’autopromotion à la construction. Ce principe est d’une part bénéfique dans le sens où les habitants construisent les lieux « à leur image », selon leurs attentes. Cependant, cela ne favorise pas la mixité et flux sociaux (les propriétaires restent longtemps chez eux et ne favorisent pas forcément la location.)

SDC10605


 

13/03/2009

Groupe 20: Ancel P, Knobloch S, Schwarb E, Kretzer C

Compte rendu de la séance de projet du 13/03/2009

Dans l’analyse nous allons rattacher l’agglomération Messine, dans le réseau de villes de Nancy à Luxembourg, à son environnement global et ses liens transfrontaliers. Ce qui implique par conséquent l’étude de ses réseaux et de ses valeurs spécifiques (patrimoine, paysage, réseaux). Nous allons étudier les spécificités de l’agglomération messine au sein du réseau de ce réseau de villes.

Nous avons décidé de travailler sur le secteur de Montigny. La méthodologie consisterait à mettre en évidence quatre ou cinq contraintes (lecture du « négatif ») et de voir comment les transformer en atouts.

           

            Ainsi, au premier abord on peut constater que cent ans de casernes ont conduit à la stérilisation du secteur et ont enclavé certaines zones. Notre travail consistera à retrouver une dynamique : intervenir sur un endroit ponctuel qui engendrerait un effet démultiplicateur sur un quartier. On  fera la comparaison entre des friches militaires insérées dans la ville et celles implantées à l’extérieur comme Frescaty.

            On s’interrogera sur les conditions d’accessibilité à ses quartiers dynamiques. (proximité de la gare, covoiturage, tram avec parking relais).

            On s’aperçoit que Montigny est une commune faisant la transition entre l’urbanisation dense du centre historique de Metz et la campagne environnante (plateau lorrain).

12/03/2009

GROUPE 20 - ANCEL P., KNOBLOCH S, KRETZER C., SCHWARB E.

Après avoir effectué une visite des secteurs nord (Ban-Saint-Martin, Devant-les-Ponts et Route de Thionville), nord-est (Chambière/Bellecroix), sud (ateliers sncf, casernes et franges sncf) et sud-est (Technopôle) de la ville de Metz et de sa banlieue proche, nous avons observé des caractéristiques urbaines à la fois propres à chacun de ces secteurs et différentes de l’un à l’autre. En ce sens, nous décrirons d’abord pour chacun des secteurs leurs composantes naturelles (géographie, géologie), paysagères, urbaines et sociales. De ces observations nous tirerons des problématiques et enjeux urbains qui contribueraient à améliorer la qualité de vie de ces secteurs. En guise de conclusion, nous établirons des comparaisons entre ces derniers, puis nous énoncerons notre choix d'étude.

En ce qui concerne le secteur nord de Metz, qui regroupe trois entités, il se distingue par un paysage naturel assez fort. En effet, ce secteur se situe dans la vallée de la Moselle, à proximité de la rivière et du canal qui l’accompagne. Ce paysage fluvial présente l’avantage d’être en quelque sorte le poumon vert de la ville, de par l’existence de ses longs coteaux et par la présence de sa faune diverse. Pourtant, ces richesses naturelles, qui font écho au Mont St Quentin, sont fragilisées de par le caractère inondable de la zone, mais aussi et surtout par la présence de l’autoroute A31. Cette dernière asphyxie ce paysage fluvial par la pollution qu’elle engendre et ne permet pas de le structurer afin d’embellir la ville. En effet, les habitants du Ban-St-Martin sont coupés physiquement de la Moselle par l’autoroute, ne pouvant l’atteindre quand longeant des bretelles de sorties et en empruntant des tunnels insécurisés. De plus, de l’autre côté de la rive, des usines, silos et casernes, empêchent des vues et échappées. Ces facteurs expliquent pourquoi les deux rives ont des liens et des échanges quasi inexistants entre elles et avec la Moselle.

Si on s’intéresse de plus près à l’entité « route de Thionville », ce qui nous frappe, c’est son architecture hétéroclite, aussi bien au niveau des logements collectifs et privés, qu’au niveau des locaux commerciaux et industriels (hauteurs, époques, styles, structure…) Cette hétérogénéité du bâti s’accompagne d’une mixité de populations et de paysages, bien que les espaces verts soient quasi absents. Il subsiste tout de même quelques jardins maraîchers. Or ce paysage urbain, bien que très différents selon les quartiers, demeure précaire. A titre d’exemple, les infrastructures desservent peu ou mal les quartiers de logements sociaux, leur laissant de rares échappées sur les axes principaux et par conséquent vers les autres quartiers. Cette situation les enclave de plus en plus. Aussi, le maillage des voies n’est pas structuré, il n’y a pas de continuité, ni de vision globale.

Pour ce qui est de l’entité de Woippy, on remarque qu’il n’y a pas de continuité dans les infrastructures. On trouve peu ou pas d’espaces verts. De manière générale, les d’espaces publics tels que les places se font rares ou sont peu mis en valeur. Comme dans l’entité précédente, il n’y a pas d’urbanisme global. Pourtant, Woippy détient un service d’urbanisme, cela témoigne d’une volonté de décentraliser les services administratifs dans les quartiers. Quant au bâti, il n’y a pas de logique de quartier, les logements privés et collectifs sont très hétérogènes et pour la plupart vétustes. Par ailleurs, le paysage est marqué par des haltes ferroviaires difficiles d’accès, des friches et des casernes militaires. Même si beaucoup sont à l’abandon, certaines ont été cédées à la mairie. Ces casernes constituent un potentiel foncier important. Aussi la surface de terrains qu’elles détiennent permettrait de réaliser des opérations urbaines de grande ampleur, tel que la requalification voire la construction de nouveaux quartiers.

            En arrivant à Montigny, l’environnement naturel a fait place au paysage ferroviaire. Nous trouvons très peu d’espaces verts, si ce n’est ceux réservés aux militaires, à l’intérieur des casernes. Nous marchons le long de l’avenue du XXème corps. C’est l’ancienne voie romaine qui se dirigeait vers Lyon. Le maillage de la ville est fait de tracés réguliers, bien définis. Ici, on peut dire que le bâti est essentiellement militaire. Tout autour des casernes sont construites des maisons individuelles des années 1930 et de petits immeubles collectifs. Lorsque la Mairie aura récupéré les terrains des casernes, ainsi que les lignes obsolètes de chemin de fer, le potentiel d’urbanisation s’élèvera à 4000 logements (ou équivalents en activités) ! Pour atteindre cet objectif, il faudrait dynamiser l’intérieur des casernes (par l’installation de logements dans les murs, des parcs à la place des cours, construire de nouveaux équipements…); acheminer le tram jusqu’à ces nouveaux quartiers plein de vie (réutilisation de quelques voies ferrées ?); mettre en valeur les voiries principales en les arborant; donner un double usage au paysage ferroviaire (parcours de santé sur les franges…)

            A Ban-St-Martin, le centre ville n’est pas suffisamment reconnaissable. Pourtant, tous les éléments de centralité sont présents. La ville pourrait être qualifiée de non uniforme dans son organisation, son type de bâti…mais c’est peut-être ce qui fait son identité ? L’armée a d’ores et déjà cédé de nombreux terrains, dont certains sont classés en zones inondables (anciens terrains d’exercice militaire). Ils représentent de grandes disponibilités foncières. Le long de la Moselle, le paysage est peu valorisé, voire même dégradé par le passage de la ligne SNCF. Les accès ne sont pas convenablement aménagés pour des promeneurs qui souhaiteraient y accéder.

            Le technopôle se situe sur le plateau lorrain à l’est de l’agglomération Messine. Sur les hauteurs de la colline de Queuleu, il est délimité par la Seille et les reliefs urbanisés de ses coteaux au nord-ouest, le quartier de Metz Borgy au nord-est et le noyau villageois de Metz Grigy à l’Est. Il est entouré d’espaces verts (bois, terrains agricoles, parc du fort de la Seille).

Actuellement la densité du bâti est faible au technopôle : les bâtiments sont isolés au milieu de leurs grandes parcelles. Entourés de parking ils n’ont pas de lien entre eux. Cette organisation basée sur l’utilisation de la voiture est une grande consommatrice d’espace et  rend difficile l’utilisation d’autre mode de transport (piéton, vélo, …)

Le bâti y est peu diversifié : le technopôle accueille principalement des bâtiments d’activité hyper spécialisée qui ne génère aucune animation de quartier. Cette absence de vie sur le plateau est renforcée par la présence du palais de congrès et ces immenses parkings, vides la majeure partie du temps. Quelques opérations de logement privées se sont également installées sur le plateau, sans réel lien avec les principales voies. Ils ne sont pas en relation avec le reste du quartier. La présence sur le plateau d’écoles supérieures et spécialisées a entraîné l’implantation de logements étudiants et d’un Crous. La « bêtise » de l’implantation de l’hôpital Mercy, pôle d’emploi important, dans une marge si éloigné du centre va poser de grands problèmes de transport. On notera également la présence de la Maison d’arrêt sur le plateau. Néanmoins, on peut noter une diversité d’espaces verts naturels et artificiels sur le site : un bois, des terrains agricoles, et un golf, qui représente un avantage pour ce quartier en devenir. La présence du noyau villageois de Metz Grigy plus dense que le reste du tissu du technopôle est également un atout pour ce quartier.

Les enjeux de la restructuration et l’extension du technopôle seraient :

-La densification et la diversification (logement, commerce, école, loisir…) du bâti qui apporterait une mixité d’activité, de paysages, et d’habitants  et donnerait vie au quartier.

-la mise en valeur et la préservation des terrains agricoles,

-le développement de liaisons entre le plateau et le reste de Metz

-le développent d’autres modes de transport (piéton vélo, …)

-la présence du noyau villageois de Metz Grigy est également une piste pour le développement du quartier.

            Le secteur de Chambière, Bd de Trèves/Belle Croix se trouve au Nord et à l’Est du noyau historique de Metz ; entre les lits de la Moselle et de la Seille, et la colline de Belle-Croix. Cette zone est soumise à des contraintes naturelles liées aux risques d’inondations et au relief de la colline de Belle-Croix.

            L’histoire de Metz a laissé une empreinte forte sur ce territoire : on trouve des contreforts des remparts de la deuxième couronne le long du relief de la colline de Belle-Croix, à l’Est du Boulevard de Trèves. Il y a une  percée dans ces contreforts à l’endroit où se trouve la statue d’un soldat américain. Le quartier du Pontifroy est un ancien quartier médiéval exceptionnel, mais où la vie est médiocre, engendrée par la non-vie du quartier. Le passé militaire de Metz est aussi très présent à travers les casernes, cimetières militaires et civils et les terrains d’entraînement de l’armée.

Le Boulevard de Trèves marque fortement le quartier : il s’agit d’un contournement dans la logique du ring allemand qui a aujourd’hui la forme d’une voie rapide en direction de Sarrebrück, Luxembourg et Strasbourg. La présence de la voiture se pressent aussi par de nombreux parkings : le parking de la zone commerciale, un parking périphérique de la ville à l’emplacement de l’ancienne usine d’incinération et le parking de la société de bus à la place des anciens abattoirs. Il y a également une voie de chemin de fer qui passe dans le quartier, à l’Ouest du Bd de Trèves, ceux-ci étant parfois séparés par des casernes.

On peut noter la présence de bâtiments industriels, notamment l’usine d’incinération HAGANIS au Nord du quartier et le garage Renault au Sud du Bd de Trèves. Il y a aussi des logements dans ce quartier, comme ceux de Pontifroy, qui sont chauffés par l’usine d’incinération et les grands ensembles de Belle-Croix, sur la colline du même nom.

Un campus a également investi les anciennes casernes de Bridoux.

            Le Boulevard de Trèves pourrait être réaménagé en véritable boulevard urbain, qui mettrait en valeur son environnement proche que constituent les contreforts des remparts et casernes et valoriserait d’autres types de déplacement, plus durables que la voiture.

L’usine d’incinération pourrait aussi améliorer son image en devenant plus écologique et en pouvant par exemple contribuer à l’implantation de logements écologiques, qui profiteraient de l’énergie produite par cette usine. La libération des biens militaires va permettre une réappropriation de ces bâtiments : que ce soit en logements ou en bâtiments publics. Elle va également léguer des espaces verts qui, avec la zone inondable entre la Seille et la Moselle, et avec les contreforts de la deuxième couronne constituent un fort potentiel en matière d’espaces verts : de futurs jardins et promenades publics, des espaces de loisirs et de sport poursuivant l’idée de trame verte dans ce quartier.

Le quartier pourrait se diversifier et accueillir notamment plus de logements, de commerces, de bureaux, d’espaces de loisirs, d’infrastructures publiques (écoles, facultés…). La libération des bâtiments militaires pourrait être exploitée à ces fins.

Après une étude rapide des différents secteurs, on s'aperçoit qu'il apparaît des problématiques récurrentes qu’il conviendrait de traiter dans ce projet urbain:

- la décongestion des grands axes par le contournement de l'autoroute A31

- rendre les entrées urbaines à l'échelle humaine. Faire entrer la notion de scénographie

- requalifier les espaces publics en général

- mettre en place plus d'espaces verts, revaloriser les existants et les organiser, les relier sous forme d'une trame verte.

- développer des infrastructures et des espaces pour des moyens de transports alternatifs à la voiture. (tram-train, parkings relais, pistes cyclables...)

- instaurer de nouveaux points de centralité et revaloriser les existants (pour plus de cohérence)

- retrouver l'identité des quartiers

- rénover et/ou reconvertir des casernes, espaces, franges et paysages ferroviaires

-         désenclaver certains quartiers

-         penser le territoire de façon durable, notamment dans la gestion des eaux pluviales…

Notre intérêt se porterait plutôt sur les secteurs de Montigny ou de Metz Nord (notre choix n’est pas encore définitif).