GROUPE 1 : BALDI, CHERIEF, COLNAT, CREUSOT, DENG
Compte –rendu 22 mai 2009 :
Les échanges se sont
surtout portés sur quelques points particuliers qu’il s’agira d’approfondir,
sur les dimensions notamment des grandes infrastructures, des espaces publics,
et des îlots.
La question a été posée
quant aux nouvelles constructions sur l’emprise foncière du port Mazerolle, à
savoir si les zones inondables nous permettaient de nous étendre sur l’actuelle
station service. De plus, il nous faut travailler en concertation avec le plan
de protection des sites classés, pour le silo à grains, dans le but
d’établir un périmètre inconstructible en l’état actuel, mais qui pourrait être
récupérer dans le temps en admettant la délocalisation de son activité. Une
grande partie de notre travail sera d’imaginer le remodelage de ce secteur
dans le temps, en établissant des éléments forts à mettre en place dès le
départ, ce pourrait être la transversale avec son profil commun, qui amènerait
à travailler en adéquation avec les centralités urbaines existantes ou
futures. Le port se doit de devenir le front de mer de l’ensemble des secteurs
intérieurs, mais il ne faut pas oublier le lien avec le centre historique
par l’île du fort Moselle. Rendez-vous de travail est pris pour aborder les
liaisons avec les berges de cette même île, par un travail très fin sur les
différences de niveaux entre les différentes épaisseurs de la ville, et les
infrastructures.
De la même façon, il
nous semble important de travailler la relation Ban Saint Martin (entrée de
ville, inter-connexion des différents réseaux) avec l’île du Saulcy, notamment
par une liaison plus fine avec le boulevard ring qui rattraperait le niveau du
sol. Il reste à creuser la problématique du renouvellement urbain de la pointe
de l’île, aujourd’hui occupée uniquement par des logements étudiants. Comment
redonner une autre valeur urbaine à ce petit territoire, et pour quelle
mixité ?
Une remarque, valable
pour l’ensemble des groupes travaillant sur le secteur, concerne le tracé de la
ligne SNCF de fret, que beaucoup envisage de transformer en un système
tram-train, réutilisant ainsi les infrastructures ferroviaires existantes. Il
nous faut revenir à une plus petite échelle, pour définir quelle vision de
déplacement régional et urbain ce nouveau tracé interroge-t-il ? Doit-on
se positionner sur un fonctionnement uniquement à l’échelle de l’agglomération
messine, ou bien peut-on envisager un tracé à l’échelle du sillon
mosellan ? Quels bénéfices pour quels investissements ?
Toujours est-il que le
quartier de la Pattrote s’en trouve remodelé, mais qu’un réel travail sur les
formes urbaines est nécessaire pour évaluer les tailles, et le nouveau maillage
à partir de l’existant.
Concernant les
quartiers Sud de Woippy, route de Thionville et avenue des deux fontaines,
étant envisagé le fait de bâtir à l’emplacement des serres, il nous a été
demandé de travailler en concertation avec le nouveau quartier en renouveau sur
les entrepôts en bordure de l’avenue des deux fontaines. Le problème vient essentiellement
de la bordure entre l’avenue des deux fontaines et le quartier au sud de
Woippy projeté, par la recherche de formes urbaines innovantes, dont les
hauteurs doivent marquer la transition entre un cœur d’îlot bas et un
remodelage de la ZAC deus fontaines dont le bâti serait plus haut (R+5, ou
plus). Peut-être un élément paysager commun (petit ruisseau existant)
permettrait d’étendre le lien de part et d’autre de l’avenue des deux
fontaines. Un projet de TCSP est à l’étude sur cette même avenue, de part son
gabarit et la volonté de desservir deux secteurs à fort potentiel, économique
et social.
Les visites à Paris
doivent nous permettre de confronter nos hypothèses de travail avec d’autres
situations de la ville déjà-là. A voir….
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