GROUPE 16 : COURTOT, SOURISSEAU, TISSERANT, VUONG
VISITE EN ALLEMAGNE
Ostfildern: un quartier vivant, évolutif, global et diversifié, écologiquement viable, économiquement prospère, esthétiquement harmonieux dans son ensemble, quoique localement monotone. Le quartier en lui-même est la conséquence heureuse d’une suite de décisions urbanistiques.
Là où nos bords de ville s’essoufflent dans un déploiement pavillonnaire improbable ou incertain, Ostfildern à choisi d’exploiter le potentiel paysager de la vallée en maximisant le logement à cet endroit, ce qui a pour conséquence de dessiner une frontière de ville plus compacte, et plus définie, sans pour autant fermer la ville sur elle-même puisque cette vocation à l’ouverture est soulignée par des parcs, des aménagements publics longeant le grand paysage sans gêner la vue depuis les habitations, et au contraire ouvrant des perspectives impressionnantes sur le paysage agricole ainsi mis en valeur.
- un traitement soigné du mobilier urbain.
- une diversité des rues et des bâtiments, avec une hiérarchie non stricte mais définie.
- un quartier dont la vocation est d’être une « réserve immobilière » et qui dispose pourtant de son autonomie propre en termes d’activité.
- un réseau de transport en commun performant, propre et bien intégré, reliant le quartier à la ville de Stuttgart.
- une densité importante, une diversité dans le type de logement, une prise en charge par les propriétaires dans un cadre d’évolution de la ville.
- la création de quartiers dans le quartier (architecturalement différenciés), mais même si la mixité de topologies est présente, il est dommage que chaque type soit regroupé en quartiers et non mélangé entre eux à travers la ville.
Tubingen, et le Quartier Français.
Intervention d’un des architectes-urbanistes à l’origine du projet: quelles décisions ont été prises, de quelle façon tout à été orchestré ?
La ville de Tubingen se caractérise de deux façons: c’est une ville touristique, et une ville étudiante.
Après le départ de l’armée française, il à été décidé de créer une ville compacte, équipée de fonctions.
À la suite d’un « concours d’idée », la réalisation d’un quartier par parties à été choisie.
Le quartier soigne surtout son cadre de vie:
- on redoute la monotonie architecturale. On n’impose donc pas d’architecte qui œuvrerait à grande échelle, ou par « zones », mais on privilégie l’idée de diversité. Des parcelles de taille inégale, des hauteurs diversifiées, des esthétiques différentes qui se confrontent contribuent effectivement à donner vie à ce quartier. Des sous ensembles sont crées: « l’enfer vert », « soleil d’hiver »…
- pour autant, on décide quand même d’imposer quelques règles: les voitures seront enfouies sous le sol: autant que possible, les immeubles disposent d’un parking souterrain. Au rez de chaussée, on évacue tous les logements pour n’y installer que du commerce, du public, de l’équipement. Les logements occupent le reste de l’immeuble.
- parcelles strictes flexibles selon les demandes des clients
- une hiérarchie privée/public très déterminée: les rues sont publiques, l’intérieur des ilots est totalement privé, mais son cœur, doit être accessible par la collectivité
- le problème de la voiture est géré indépendamment de celui du logement, afin qu’elle ne soit pas « programmée ».
- mixité sociale
-densité comparable à celle d’une vieille ville => densité qualifiée.
- attention particulière portée à l’emprise au sol qu’on essaie de minimiser un maximum.
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